Page 28 - BOUCIEU-LE-ROI ET MUSEE DE LA CHAUSSURE A ROMANS SUR ISERE, EN AVRIL 2017
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La bottine voit v ita le e t le jou sous le se o d e pi e, à l i itiative de l i p at i e Eug ie.
Ce sont bottines à tige haute à lacet ou à boutons, les dames avaient, semble-t-il, tout loisir et
suffisamment de patience pour lacer et boutonner ce genre de souliers.
Sous le second Empire, les grands chausseurs parisiens comme Viault-Esté ou Pinet fournissent des
modèles à leur griffe en prêt à chausser, bien avant que la confection ne gagne le vêtement élégant.
La machine à coudre les tiges, brevetée par B. Thimonier dès 1830, se répand dans les années 1860.
Le talo o i e s est alo s i pos . Il perdurera pendant
p s d u de i-siècle, sa hauteur culminant vers 1890.
Pour le soir, des escarpins ou des chaussures à brides
(souvent perlées) sont de rigueur.
Le saviez-vous ?
Pour le jour, on porte les bottines basses à laçage latéral ou
Avant le 20 siècle, il n’y a ni pied f o tal. Ces de i es fi ie t d i ovatio s te h i ues
e
droit ni pied gauche, les deux o e les œillets talli ues e 8 ou les goussets
chaussures sont symétriques. élastiques en 1827.
La différenciation entre pied droit
et pied gauche ne se généralise
que vers 1870.
Les chaussures 1900, sont
t s lo gilig es da s l esp it
de l po ue.
Bottine de femme en chevreau
Bottier lyonnais Cauquil-Desmond La Parisienne
e
Fin 19 siècle Peinture de Jean Béraud -1890