Page 51 - GEAH LIVRET N°1 HOPITAL INTERCOMMUNAL DE MORESTEL AU COMPLET
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Il concerne trois religieuses chargées des services de l'économat et de nuit.
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            La supérieure, Sœu  E  a uelle se a  ha g e de l'  o o at. Sœu  S  aphi e  M  Cerne)
                               lle
            et sœu  Xa ie   M Jerebick) seront chargées des services de nuit.
            Le  contrat  prévoit  pour  les  religieuses  veilleuses de  nuit  une  pièce  située  dans  l'hôpital

            dont  elles  disposeront  exclusivement,  ce  local  sera  chauffé  et  éclairé  convenablement.
            Draps,  taies  d'oreiller,  nappes,  serviettes,  essuie-mains,  torchons,  tabliers  et  blouses  de

            travail seront fournis.
            Il est prévu en indemnités de vestiaire une somme de 20 000 francs pour l'économe et
            12 000 francs pour chaque veilleuse de nuit. (à la même époque le salaire de la cuisinière

            est de 26 532 francs.)



             T  oig age de Sœu  Be  adette


            - Quelle était l'organisation de l'hôpital à votre arrivée en 1950 ?

             - En  1953,  M.  Perrin,  Maire  de  Morestel,  demande  à  sœu   Emmanuelle  de  gérer
             l’E o o at de l’Hospi e des  ieilla ds et de li   e   uel ues sœu s pou  les  eilles de  uit.
             sœu  Emmanuelle a accepté ; sœu  S  aphi e, sœu  Xa ie  et  oi a o s  o  e    les

             nuits.

             - En 1955, je suis envoyée à Versailles pour des études d’i fi  i  e. A  o   etou  e
               me
             M  Bozonnet, directrice jusqu'ici, part en retraite. Je dois alors la remplacer. Je suis seule
             infirmière pour 95 malades, travail fatiguant et pénible que j'assure pendant 4 ans.

            Une dizaine de personnes faisaient fonctionner l'établissement.

             L'hospice  était  équipé  d'un  chauffage  central  entretenu  par  un  homme ;  2  jardiniers
             entretenaient les jardins qui s'étendaient sur l'espace actuellement occupé par la place de

             la maison de l'Amitié, le camping, et une partie de la piscine jusqu'à la rivière la Bordelle et
             qui permettaient de nourrir l'ensemble des résidents ; 2 porcs étaient engraissés dans la
             porcherie encore existante à l'arrière des bâtiments actuels.


             Li ge ie, i fi  e ie,  u eau  taie t à l’a  i  e du  ez-de-chaussée. 2 lingères changeaient
             les  alades et la aie t le li ge. La  o gue se situait à l’a  i  e des pa illo s des « isolés ».
             O    a   dait pa  u e passe elle ou e te. Il  ’  a ait pas de loge e t pou  le pe so  el,

             mais un salon au Rez de chaussée.

            La messe était dite dans la Chapelle située en bordure de la route de Lyon.

            Lors de la construction des nouveaux bâtiments, en 1970/1971, elle fut reconstruite en bas
            de la Maison de retraite et des Invalides, avec un accès par le sous-sol.




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