Page 4 - LA BELLE HISTOIRE DE LA VIE DE SAINT DOMINIQUE
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Ne  ous  to  o s do   pas de l ho  eu   ue Do i i ue  o çut ai si pou  les Mau es !
               Pou  l e fa t et plus ta d le jeu e ho  e, le    it de  ette i te  i a le lutte  o t e les

               envahisseurs était la lutte des Chrétiens contre les ennemis mortels du Christ.
               Si  les  Mau es  avaie t    ussi  à  do i e   l Espag e,  ils  au aie t  e   effet  e te  i    ave   la
               dernière férocité toute trace de la religion chrétienne.
               En défendant leurs pays, les chevaliers et le peuple étaient conscients de lutter non seulement
               pour leur propre vie, mais pour sauvegarder leur âme et celle de leurs enfants.
               L i flue  e de  ette lutte fut  e tai e e t p  po d  a te da s la vo atio  du Fo dateu  des
               P   heu s,  ie   ue Do i i ue   ait ja ais  t  te t  d alle  e  C oisade  o t e les Mau es ;
               son sentiment se tourna vers tous les hérétiques et il lutta ai si,  o  pas l  p e à la  ai ,  ais
               pa   l e e ple  et  la  diale ti ue,  ai si   o t e  les  Al igeois  aussi  da ge eu ,  si o  plus,   a
               ruinant les bases mêmes du Ch istia is e sous le  ouve t de l Église.
               Qua d l e fa t eut sept a s, ses pa e ts d  id  e t de l e vo e   hez l o  le de Jea  e d Aza,
               l a  hip  t e du village de Gu iel d Aza, à  uel ues lieues de Ca eluega. Il    este a jus u à
               ses quinze ans. Ce furent des années studieuses et heureuses.
               Son oncle était très cultivé et Dominique y apprit à lire et écrire avec facilité en latin. Il étudiait
               la Bi le, les P  es de l Église et so  â e se  ou  issait de la plus pu e v  it   h  tie  e.
               L  t  le vo ait revenir au   castillo   fa ilial. U e g a de i ti it  d â e   g ait e t e la    e
               et le fils : le jeu e Do i i ue avait ga d  le  a o  e e t d u e totale t a spa e  e et sa    e
               était comme une sainte ;   est elle  ui la p e i  e, vit su  le f o t du jeu e ho  e u e  toile
               – qui sera perçue plus tard par les fils et filles spirituels du saint selon la pureté de leur  œu -
               Les do s e  eptio  els du jeu e Do i i ue a e   e t ses pa e ts, su  les  o seils de l o  le,
               à l e vo e  pou suiv e ses  tudes à l U ive sit  de Pale  ia,  ui deviendra plus tard la fameuse
               u ive sit  de Sala a  ue. Il    este a jus u à ses 28 ans, étant devenu prêtre entre-temps et
               enseignant.

               Sa  g a de  s ie  e  s  iptu ai e  et  th ologi ue le  fit  alo s   e a  ue   pa   l  v  ue  d Os a,
               Diego de Azavedo, qui le fit venir chez lui et le fit nommer Prieur des Chanoines du Chapitre.
               Les a   es pass  e t…
               Do i i ue a  ai te a t    a s. Il  tudiait, il p   hait, il s ado  ait à la p i  e, i te   da t
               devant Dieu avec   des cris et des larmes   pour le salut des pécheurs. Et puis, un événement
               fortuit révélera enfin au futur fondateur des Frères Prêcheurs, sa vraie vocation.
               Diego de Azavedo, l  v  ue, et Do i i ue, a  iv  e t u  soi  à Toulouse ; ils  eve aie t d u
               long voyage qui les avait conduits à la Cour du Danemark pour négocier un mariage.
               Le  o t ge s i stalle da s l Hôtelle ie et, ap  s le soupe , tous vo t p e d e leu   epos… Tous…
               sauf Dominique. Il savait que Toulouse était devenue la capitale du Catharisme et un sens
               subtil lui avait révélé que le maître de la demeure était hérétique.
               Do i i ue  s app o he  de   e  de  ie  :    Causo s  u   peu,  à   ôt   de  l ât e    dit  Dominique.
               L ho  e, à  o t e  œu , s assied. Il  e pouvait d tou  e  les  eu  du jeu e e  l siasti ue
               tant rayonnait de sa personne une force surnaturelle. La conversation devint plus intime et
               Dominique révéla à so  hôte  u il savait  u il  tait Cathare puis exposa la vraie foi catholique
               ave  ta t de  o vi tio   ue peu à peu l hôtelie  se tit ses p  jug s s  va oui .
               L au e se levait. U e â e avait  et ouv  la pai  de la V  it  et Do i i ue avait t ouv  sa voie.
               Les années qui vont suivre se o t d u e f  o dit  e t ao di ai e : Dominique va sillonner le
               Languedoc, affrontant les Cathares (appelés aussi bons hommes ou bons chrétiens) acceptant
               de dialoguer avec eux, et opérant de nombreuses conversions. Ses armes étaient l'humilité, la
               pauvreté et  la  charité. Très  vite,  des  disciples viennent  à  lui,  partageant  son  apostolat  et
               l O d e futu  des P   heu s commence.


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