Page 13 - COURTENAY, SON HISTOIRE, SON PATRIMOINE A TRAVERS BOURG & HAMEAUX.pdf
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                                                                                 e
               Au lieu-dit du Bleton, un site archéologique gallo-romain, du 3  ou 4  siècle, avec vestiges d´un
               habitat fut mis au jour.
                                                              Au  croisement  de  la  D1075  et  de  la  route
                                                              reliant  Sablonnières  à  Lancin,  se  dresse
                                                              le beau château de Lancin ; Il a été élevé à la
                                                                             e
                                                              toute fin du 19  siècle en style néo-classique,
                                                              néo-Renaissance  (avec  faux  mâchicoulis,
                                                              fausses  meurtrières)  dans  l´esprit  de
                                                              l´époque).
                                                              Une autre architecture d'esprit vernaculaire
                                                              a été retenue pour la ferme, les écuries et la
                                                              maison du gardien. La décoration intérieure
                                                              et l'ameublement du château ont été réalisés
                                                              par les meilleurs artisans lyonnais : peintures
                                                              murales,  glaces  et  boiseries  en  noyer,  faux
                                                              marbres  et  vitraux  sont  toujours  présents
                                                              ainsi que le mobilier d'origine.
                                                              Le  château,  construit  par  l'architecte  Louis
                                                              Rigoct, fait l'objet d'une inscription au titre
                                                              des Monuments Historiques depuis le 12 juin
                                                              2014 : sont protégés le château en totalité,
                              Crédit photo : © Xavier Carre
                                                              les façades, les toitures des communs et des
               écuries et une partie du parc du domaine où le système hydraulique est encore présent.
                                                                                     e
               Autrefois en ce lieu, se tenait une Maison-Forte - détruite début du 20  siècle - avec grange,
               jardin, moulin, verger, prés, terres ; vaste domaine qui appartenait à la famille Noir, seigneurs
                                     e
               de Lancin depuis le 13  siècle, très investis dans l´Eglise.
               Le dernier descendant, Gaspard Noir, légua ses biens à des religieux ; ils deviennent ainsi
               propriété des Hospices de Vienne en 1832.
               Acquise en 1848 par Auguste Grubis de l´Isle, qui sera maire de Courtenay, la Maison-Forte et
               le domaine deviendront propriété d´un notable parisien, Emile Caquet d´Avaize (1833-1910)
               qui fit construire l´actuel château de Lancin ; ses descendants en sont toujours propriétaires.






                                                              Le  vaste  domaine  de  la  Maison-Forte  de
                                                              Lancin  comportait  382  journaux    [142  ha]

                                                              dont 34 journaux pour le parc [12,5 ha].
                                                              Le  journal  est  une  ancienne  mesure  agraire
                                                              dont l'unité était le journal, superficie qu'un
                                                              paysan pouvait labourer en une journée.
                                                              Le journal avec un cheval pouvait représenter
                                                                             2
                                                              jusqu'à  5 000 m ,  soit  50 ares,  soit  parfois
                                                              plus.
               Crédit photo : Frachet - Sous licence Creative Commons




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