Page 7 - LES PRINCES FLAMBOYANTS DU MOYEN AGE, JEAN DE FRANCE, DUC DE BERRY

Mais il est sa s doute plus oûteu e d pla e e ts u u e st u tu e
gio ale, i stitua t des offi es de aît es d œuv e da s les
différentes provinces.
Aussi cette organisation traduit-elle l a itio du aît e d ouv age,
ui appa ait gale e t da s l atte tio toute pa ti uli e u il po te à

ses projets. Car le duc intervient personnellement dans la direction des
travaux en visitant régulièrement ses chantiers.
A partir des an es , alo s u il passe l esse tiel de so te ps à
Paris, le duc tient ainsi à marquer de son autorité les étapes Blason du duc de Berry
importantes de ses constructions.
Mais ette i pli atio , u e fois e o e est pas sa s o je tif politi ue.
Il semble que le duc se soit mis en scène au cours de cérémonies, comme au château de
Mehun-sur-Yèvre, où il pose la première pierre du pont de la chapelle en avril 1385.
Il lui faut nourrir sa réputation :
L ouve tu e de ha tie s ou l o ga isatio de
banquets deviennent autant de prétextes lui
pe etta t d affi he , d affi e sa puissa e
politique et de marquer les esprits
L a ateu d œuv es d a t
Mécène fastueux, il possède un très grand
o e d'œuv es d'a t o ues g â e à
plusieurs inventaires toujours conservés,
datant de 1401-1403, 1411 et à sa mort en
1416.
Il s'agit principalement de bijoux, de pierres
précieuses, de médailles et de pièces
d'orfèvrerie. Il les obtient par les nombreux
cadeaux de ses proches, mais il en fait aussi
don à son entourage.
Souve t efo dues, la plupa t de es œuv es

ont disparu.
Pa i les a es œuv es e o e o ues, se

trouvent le reliquaire de la Sainte-Épine,
conservé au British Museum, la coupe de
sainte Agnès, toujours au British Museum,
qu'il donne à son neveu Charles VI en 1391,

Mois de janvier, scène de repas chez le duc la C oi du se e t offerte à son frère
Les Très Riches Heures du duc de Berry Philippe, maintenant conservée dans le trésor
impérial de Vienne, au château de Hofburg ou
encore une des plus anciennes porcelaines chinoises connues en Europe, actuellement au
Victoria and Albert Museum à Londres.

Le duc est aussi un grand bibliophile et ses inventaires font mention des nombreux ouvrages
manuscrits qu'il acquiert ou qu'il commande à plusieurs artistes enlumineurs.

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