Page 4 - CREYS-MEPIEU SON HISTOIRE, SON PATRIMOINE
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Se   trouvaient   encore   d’autres   petites
               forteresses :                                             La légende du monastère
                    Celle   de   La    Poype    à    Creys                                 de Saint-Alban
                     (château-fort  aux  environ  de  l’an  Mil  et
                     abandonné vers 1350) ;                    Près  de  la  maison-forte  de  Saint-Alban,  se
                    Les maisons-fortes, de Rochevieille bien   tenait  une abbaye située sur un piton rocheux,
                                                               près du défilé de Malarage.
                     placée en haut de la falaise ; il y eut là une
                     léproserie et celle de Saint-Alban, toutes   Deux  pans  de  murs  noircis  (encore  visibles)
                     aujourd’hui disparues.                    que supporte une roche isolée s’avançant dans
                                                               le fleuve , c’est tout ce qui reste du monastère,
               Quand  les  Dauphins  imposent  leur  autorité,
                                                               brûlé selon la légende, par le feu du ciel qui a
               notre  région  se  trouve  à  la  frontière  Nord  du
                                                               voulu punir les moines de leurs dérèglements.
               Dauphiné.  C’est  ce  plateau  qui  est  appelé
               ‘‘la montagne aux châteaux morts’’ par Monsieur   En effet, chaque nuit, ils passaient dans une
               Saint-Olive.                                    barque  sur  l’autre  rive  où  se  trouvait  un
               Seul le château de Mérieu, en bord de Rhône, a   couvent de nonnes, détruit en même temps
               traversé les péripéties de l’Histoire ; propriété   que le monastère de Saint-Alban par la même
               privée  inscrite  au  titre  des  Monuments     cause et pour le même motif !
               Historiques depuis le 9 juin 1987.              Après  ce  sinistre  (probablement  du  à  la
               Situé à l’entrée de la gorge où le Rhône précipite
               ses eaux tumultueuses, le château dont l’origine   foudre), les moines s’installèrent à Saint-Chef).
                            e
               remonte au 12  siècle, veille.
               Hormis  des  parchemins,  titres,  archives  qui
               furent  brûlés  au  moment  de  la  Révolution,
               le château ne semble pas en avoir souffert.
               Il n'a jamais été vendu et s'est toujours transmis par mariages ou par héritages.
               Des propriétaires du château furent maires de Creys-Pusignieu, Maxime de Quinsonas (1873-1888),
               Artus de Quinsonas (1919-1929).
               En 1300, Malville constituait une paroisse à part.
               En 1647 , Malville était déjà rattachée à la paroisse de Creipt.
                                                               Les  questions  d’intérêt  local  étaient  alors
                                                               débattues dans le cadre de la ‘‘communauté’’,
                                                               laquelle à Creipt se confondait avec la paroisse.
                                                               En 1789, la communauté de Creipt devient la
                                                               commune  de  Creys-Pusignieu.  Le  curé  de  la
                                                               paroisse,  Michel  Condamin,  ayant  prêté  le
                                                               serment exigé, tout se mit en place sans heurts.
                                                               Cependant  Creys-Pusigneu  n’échappa  pas  au
                                                               mouvement antireligieux de fin 1793 et l’église
                                                               fut  désaffectée  (objets  de  culte  enlevés  et
                                                               cloches transportées à Crémieu).

                             Le château de Mérieu
                     e
               Le  19   siècle  fut  celui  des  gros  travaux  et  des
               premiers équipements collectifs : les chemins sont
               élargis et empierrés.
               On entreprend la construction d’une nouvelle église,
               du bâtiment unique, Mairie-école, la reconstruction
               du presbytère, la construction des fontaines et des
               lavoirs publics.
                                                                         Le Mollard : fontaine en eau


                                                                                                         3
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