Page 5 - CREYS-MEPIEU SON HISTOIRE, SON PATRIMOINE
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En 1924 est installé le premier réseau de distribution d’énergie électrique : on a crée pour cela un
syndicat avec Mépieu (la collaboration entre les deux communes n’est donc pas tout à fait nouvelle) .
Avant la décision de son abandon définitif le 2 février 1998.
En 1934 est créé le premier réseau d’eau potable.
Jusque là, essentiellement agricole, la commune voit l’installation d’une petite usine en 1962
Enfin à partir de 1975 commence la construction – fort controversée -de la Centrale nucléaire (de
type surgénérateur, appelé Superphénix) de Creys-Malville qui va donner un nouvel essor à la
commune.
Avant la décision de son abandon définitif le 2 février 1998, plusieurs milliers de personnes la visitaient
chaque année parmi lesquells de nombreux scientifiques français et étrangers.
Le démantèlement de la centrale de Creys-Maville débuta en octobre 1999, il ne devrait pas s'achever
avant 2026.
Années 1800, le Rhône et le défilé de Malarage (site vu de la rive droite)
Au fond, le château de Mérieu et à droite l’abbaye de Saint-Alban, déjà abandonnée depuis 3 siècles
Croquis tiré du ‘’ Guide historique et pittoresque du voyageur de Lyon à Seyssel’’
par le Comte Emmanuel de Quinsonas
• Mépieu
Anciennement Mepiacum, ‘‘iacum’’ désignant un possessif gallo-romain, puis Mespieu et enfin
Mépieu.
Depuis une époque fort ancienne, Mépieu est un lieu d’occupation ou tout au moins de passage,
comme en témoigne la hache en pierre polie de grandes dimensions (265 mm de longueur et 28 mm
d’épaisseur ) découverte lors d’un labour en 1971 au hameau de Molard-Viret.Elle est supposée être
un objet votif ou rituel. Le matériel archéologique retrouvé (cf. annexe) est entreposé au Musée
Dauphinois de Grenoble
Par contre, le peuplement est certain à l’époque gallo-romaine ; les fouilles des années 1980 ont
permis la mise au jour ou la localisation de villaes gallo-romaines au hameau de Faverges.
En 1300, la paroisse de Mépieu dépendait du diocèse de Lyon et du prieur de Vaulx (actuel Vaulx-en-
Velin).
En 1458, Mépieu relevait du baillage de Vienne et payait à la taille 69 sols !
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Le 14 siècle voit la construction de la maison-forte de Mépieu, par Aymar de Groslée dont le fils Aymé
fondera la branche des seigneurs de Mépieu. Les Groslée resteront seigneurs de Mépieu jusqu’au
e
17 siècle. Comme signe visible de l’appartenance des terres de Mépieu à la famille de Groslée, il reste
les Armes de cette famille sur le moulin d’Annolieu (actuel moulin d’Arche), datées de 1574.
En 1695, c’est au cardinal Le Camus, évêque de Grenoble, aumônier du roi Louis XIV, qu’appartient le
château de Mépieu.
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