Page 10 - ALBI, LA CATHEDRALE SAINT-CECILE
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Mais les Cathares étant difficiles à convaincre et leurs croyances prenant de plus
               en plus d'ampleur, l'assassinat du prélat Pierre de Castelnau, envoyé du Pape,

               est un prétexte pour  lancer la croisade  dite  contre les  Albigeois  (Les  termes
               "d'Albigeois" et de "Cathares" restent indissociables).
               Le mouvement armé contre les hérétiques a tout d'abord été lancé contre les
               Trencavel, comtes d'Albi, de Carcassonne et de Béziers. Cette croisade, qui va
               durer vingt ans (1209-1229), mêle guerre de religion et conflit politique.

               En effet, bien que le roi Philippe-Auguste refuse de s'engager, des milliers de
               barons et chevaliers y sont favorables, attirés par les richesses du Midi de la
               France.
               En 1209, le massacre de Béziers marque ainsi le début des affrontements.

               Après le siège de Carcassonne, la même année, Simon de Montfort est nommé
               à la tête de la croisade. Il meurt en 1218, lors du siège de Toulouse.
               Dès 1226, le roi Louis VIII, qui a succédé à Philippe-Auguste en 1223, prend part
               à la croisade, tandis que Raymond VII, comte de Toulouse et fils du précédent,
               rassemble autour de lui les résistants cathares.

               Finalement,  le  comte  de  Toulouse,  excommunié  et  affaibli,  est  contraint  de
               signer le traité de Paris avec Blanche de Castille en 1229, pour mettre fin à la
               croisade. Il destine ainsi ses terres à devenir possession de la Couronne.




































                      Les derniers représentants Cathares trouveront refuge dans le château de Quéribus









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