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grosse ferme isolée près d´Arandon (actuelle commune d´Arandon-Passins) ;
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               au 19  siècle le lieu-dit s´ c ivait   Cha p Poli a d   à l´origine du nom du site.
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               L´édifice est de taille imposante et comporte une grande bâtisse datant du 19  siècle ainsi
               qu´un corps de ferme. A cette époque, ces constructions étaient appelées des   folies  . Il fut
               propriété d´un ancien maire de Courtenay, Louis-Alphonse Contamin, réputé franc-maçon et
               est maintenant propriété privée.

                                  sur les hauteurs de Chanizieu, date pour les parties les plus anciennes de
               1846, pour les plus récentes de 1947. La ferme fut au temps de la famille Lacroix Laval la seule
               exploitation agricole de Chanizieu ne leur appartenant pas. En revanche l´étang de Sort, en
               contre-bas de la ferme ainsi que l´étang de Lemps, leur appartenaient.

                                            non  loin  du  marais  de  l´Epeau,  est  un  site  important  pour
               l´archéologie locale ; en effet, ont été retrouvés dans les bois proches, les restes d´un supposé
               abri préhistorique adossé à une paroi rocheuse datant d´au moins 3000 ans (un collier d´os,
               rare, de la même époque, fut découvert à proximité).

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               Comme vu § II, à La Roche une nécropole fut découverte en 1964 , s´échelonnant du 9  au 11
               siècle et comportant une dizaine de coffres à inhumation en lauze  dont un sarcophage à
               double  inhumation, en tête-bêche  (seul  coffre de  ce type  retrouvé  sur  la  commune).  S´y
               trouvaient les ossements d´un homme et d´une femme.
               Non loin, se trouvent les vestiges (petits murets recouverts de lierre) de l´ancienne Maison-
               Forte de La Roche, mis au jour par un riverain qui coupait son bois ; elle faisait partie des 32
               maisons du mandement de Quirieu.

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                                           se situe au milieu des bois, le long du chemin des morts  menant
               à Boulieu et se compose d´une grande bâtisse en pierre et d´une grange.
               Autre écart,                        (actuelle ferme équestre de By) dont le mot By vient
               de Bief ou ruisseau qui venu de l´étang de Montchalin coule en direction de Salette et traverse
               la terre de By en direction des Abymes ; le parcours du ruisseau aurait accueilli un moulin (un
               p    po te  le   o   de     ouli   )  et  peut-être  une  tuilerie  (un  terrain  longeant  la  route
               d´Optevoz livre des débris de tuiles par centaines). Cette Maison-Forte se situe à gauche de
               la route conduisant à Soleymieu.
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               Le premier édifice daterait du 15  siècle, il servait de halte pour les chevaliers partant en Terre
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               Sainte, il n´en reste que le clocher. La bâtisse actuelle date de fin 17  siècle.
               Elle fut achetée par Claude Bernard qui la vendit à Jean de Vallier en 1512, à l´origine de la
               famille des de Vallier de By [en créant la Maison-forte de By]. A cette époque, les nobles
               portaient ou ajoutaient à leur patronyme le nom de la terre qu´ils possédaient.
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               On en trouve mention au 16  si cle sous l´appellatio  de   DOMUS FORTIS DE BY OU DE BIS  .
               Un membre de la famille, Gaspard de Vallier, chevalier de l´Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,
               fut  élevé  au  rang  de  Maréchal  et  Grand-Croix  de  l´Ordre ;  il  était  Grand  Maître  de  la
               Commanderie de Paulhac en Limousin.
               En  1868,  le  comte  Gustave  de  By  vient  s´installer  à  Bouvesse,  devient  maire  et  crée  les
               premières usines de ciment.
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               La Maison-Forte de By fut aliénée à la fin du 19  siècle ; elle était devenue une simple ferme.

               5  Autrefois, les habitants de Boulieu empruntaient ce chemin pour conduire les morts de leur hameau, sur une
               charrette et en convoi funéraire à pied, jusqu´au cimetière de Courtenay.

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