Page 22 - L’intégrale des Princes flamboyants
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Un évêque et chroniqueur Thomas
Basi se fait l ho des f tes
Le meurtre avait été soigneusement préparé par Jean nocturnes qui se déroulaient au
sans Peur et ses conseillers.
palais royal et y voit le
Se d a asse d u e e i d test e l assassi a t app o he e t ave l assassi at de
e
avait pas t hose si a e au siècle.
Louis d O l a s.
Mais il s agissait i i du f e du oi.
Selon lui, le duc d O l a s, séducteur
Et, de surcroît, soutenu par ses parents, par ses da s l â e qui he issait o e
conseillers unanimes, par ses propres sujets, par la un cheval étalon après presque
majorité des Parisiens qui détestaient la victime en toutes les elles fe es ,
raison de sa prodigalité et fu e t d auta t plus se si les poursuivait de ses assiduités jusque
à l effi a e p opaga de ou guig o e, le duc
meurtrier, loin de quémander un pardon, se glorifia de dans quelque recoin la duchesse de
son acte. Bavière, épouse de Jean sans Peur,
qui tait t s elle et …avait l âme
Le a s , au ou s d u e s a e sole elle e g a de et haute .
l Hôtel o al, Me Jea Petit, th ologie , justifia
longuement Jean sans Peur en faisant de la victime un Il tente alors de la convaincre de
tyran, qui pouvait donc être légitimement abattu. de à ses ava es, ais elle est
manifestement pas de cet avis et lui
Devant un duc aussi déterminé, les princes qui siste, au poi t u il he he à la
entouraient le roi, redoutant le pire, optèrent pour
l apaise e t. Et, Jea sa s Peu t io pha u o e t. forcer.
Toujou s selo Basi , est u
Mais le scandale de ce meurtre inouï et, pis encore, de
cette justification, révolta bien des consciences, en outrage, que la duchesse entend voir
particulier celle du grand Jean de Gerson (théologien et laver par son époux, qui est à
homme politique) et les partisans de la victime, avec à l o igi e de l assassi at de Louis
leu t te so fils, Cha les d O l a s, la e t justi e. d O l a s e .
Ne pouvant l o te i , ils s e gag e t da s la voie de Que le duc ait essayer de violenter la
fait. La guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons duchesse de Bourgogne, est bien
était inévitable. possible, même si cette dernière fut
Elle e t aî a l i vasio du o au e pa les A glais et pa fois ualifi e d aff euse
leur victoire à Azincourt en 1415. chouette.
On sait en revanche que l assassi at de la ue
Vieille du Temple eut des motifs très
politiques, bien au-delà du simple effeuillage
éventuel de Marguerite de Bavière !
Ci-contre : Les funérailles de Louis d'Orléans
(miniature extraite des Vigiles du roi
Charles VII de Martial d'Auvergne,
e
fin du 15 siècle, Paris, BnF).
Texte proposé par Solange Bouvier
Sources textes et photos :
Alain Marchandisse (Historia 2016) - Internet
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