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D'aussi loin qu'on se souvienne s'agissant de
Courtenay, on retrouve la terre et sa meilleure
culture, puisqu'il est admis que le nom de
Courtenay (en patois local : Cortena), dérive de Le bourg situé autour de la Mairie et
Curtis : la petite cour, le jardin. de l´église
Le Broquet
Ses habitants sont les Cortenariauds et les
Cortenariaudes. Tirieu
Lancin
D'après les notes de M. René Gomot, habitant de Poleyrieu
Courtenay, historien local, l´un des cinq fondateurs Boulieu
de notre association et son secrétaire d´association Chanizieu
durant 29 ans (1974 à 2003), aujourd´hui décédé,
Il y a également une dizaine d´écarts ayant
confirmées par M. Emmanuel Doncieux, ancien
chacun, une voire, deux, trois maisons.
conservateur aux Archives départementales de
Ce sont : Fézylières, Montchalin,
l´Isère, le nom de Courtenay viendrait du latin Champolimard, Le Sort, La Roche,
Cortenacum que la tradition locale traduit par Fontanilles, By, Fongeau et Prailles.
petits jardins.
e
M. Ernest Berthet, maire de 1983 à 2001, fait une présentation de Courtenay fin 20 siècle :
C´est l´une des communes les plus étendues du département. Courtenay aurait hérité son
nom de Curtis : le jardin.
Il y aurait là une allusion à la bonne exposition du bourg où l´on trouve encore le lieu-dit :
Mollard la cour (358 m).
Courtenay est situé sur le flanc Nord du triangle jurassien de l´Isle-Crémieu entre Montalieu
au Nord et Morestel au Sud.
Sa forme tuberculée (10 km du Nord au Sud et 3 à 4 km d´Est en Ouest) oblitère très
largement la carte du Nord-Isère et l´on comprend le caractère incontournable qu´elle a
présenté aux concepteurs de l´autoroute.
Sa situation géographique à cheval sur le plateau calcaire et sur les terrasses alluviales du
grand Rhône génère une hydrographie assez complexe, notamment due à un important
remodelage du relief datant de l´époque glaciaire. Hormis le modeste ruisseau des Abymes
qui la sépare de [la commune] Soleymieu ; Courtenay n´a guère de ruisseaux importants.
L´eau stagne en de nombreux étangs dont certains naturels ou s´infiltre dans les terrasses
de gravier pour sourcer à quelques km en aval.
Cette eau se retrouve alors dans de vastes marais tourbeux où elle se le h site su la
direction à prendre pour rejoindre le Rhône.
Celle des marais de Lancin s´y rend par la Serre, affluent de la Save [rivière] au Sud, et par
la Chogne au Nord.
Celle des marais de Boulieu par le Furon à l´Ouest et par le ruisseau de Poleyrieu à l´Est.
Celle enfin des marais de Palange par la Save à l´Est et par le canal Catelan à l´Ouest.
Commune de tradition agricole et aussi forestière, elle a longtemps été confinée dans une
polyculture besogneuse (un peu de tout, beaucoup de rien) ; elle a du se reconvertir avec
la o e t atio ag ai e, da s l´ levage ovi et la ultu e ali e.
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