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Elle hante le folklore depuis la nuit des temps : elle avait la maligne réputation de traverser le
feu sans dommage ! C´est ainsi qu´on la représente en héraldique, sur un bûcher ou au milieu
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des flammes [parmi d´autres souverains le roi François I prit la salamandre comme emblême].
Cette croyance surnaturelle a pourtant une explication bien rationnelle. La salamandre hiberne
souvent da s des sou hes d a es. Lorsque ceux-ci étaient débités pour servir de bois de
chauffage, la salamandre, réveillée par la chaleur, jaillissait du feu. Protégée quelques instants
par la couche humide de sa peau, elle e s e fla ait pas. Ainsi sont nés les pouvoirs
magiques de la salamandre !
Placé sur l´une des voies menant au Val d´Amby par Optevoz, sa situation privilégiée en faisait
un bastion important au point de vue stratégique.
Par Sablonnières, Salagnon, Chamont, cette voie rejoignait la Via Italica dans la région
berjallienne ; il est attesté que Courtenay a été occupé par les Celtes ou Gaulois.
Curtinacum à l´origine, nom que l´on retrouve dans les Archives du Diocèse de Lyon au
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8 siècle et dans celles du Vivarais à Tournon au 11 siècle, prendra le nom de Cortenay en
1613 (visite de l´archevêque de Lyon, Denys de Marquemont) puis celui actuel de Courtenay.
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Les vestiges mis au jour couvrent une période comprise entre le I et le 14 siècle.
Ainsi, un grand bol en sigillée marbrée apparu en Gaule du Sud dès le premier siècle de notre
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ère ou encore une petite cruche en céramique bistre pouvant remonter au 13 ou 14 siècle.
Courtenay compte neuf sites funéraires distincts et seize nécropoles médiévales sur
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l´ensemble de son territoire, allant du 7 au 11 siècle.
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A la nécropole la plus ancienne (7 siècle) située au lieu-dit Catogane , la sépulture
mérovingienne est constituée de dalles de schiste rectangulaires. La tombe est
orientée tête à l´Ouest, pieds à l´Est et comme c´est généralement le cas dans le Sud-
Est, aucun mobilier funéraire n´a été trouvé et c´est bien dommage pour les fouilleurs.
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La nécropole la plus récente à Flévin est du 11 siècle.
Cinq d´entre elles ont fait l´objet de fouilles par le Centre Archéologique de Grenoble.
Une particularité d´importance est à remarquer :
Les nécropoles de La Roche et de la Grande Terre ont livré deux coffres de lauze à double
inhumation (deux tête-bêche pour La Roche, côte à côte pour la Grande Terre).
Courtenay est l´une des rares communes de France à posséder ce type de tombes dans deux
nécropoles différentes.
La rareté des tombeaux et sarcophages de ce type s´explique par le fait qu´il supposait que
l´homme et la femme meurent en même temps ou bien fallait-il, que suivant certaines
coutumes barbares, la femme doive suivre son époux dans la mort ?
L´autel des sacrifices ?
Comme le rappelait et le déplorait M. René Gomot au sujet de la perte de patrimoine
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archéologique de Courtenay fin 19 siècle :
Au ou s des t avau de te asse e t - lors de l´édification de l´actuelle église de
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Courtenay à la fin du 19 siècle - les ouvriers ont mis au jour un magnifique autel des
sacrifices. Malheureusement cet autel a été brisé. Les dizaines de blocs ainsi obtenus sont
entrés dans la construction des murs de l´édifice. Nous pensons que ces ouvriers eux-
mêmes n´ont pas pris cette initiative, mais qu´elle leur a été imposée - prêtres ou édiles -.
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