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Car à cette époque tout ce qui pouvait rappeler le paganisme ; monuments, inscriptions,
etc. était impitoyablement détruit (...).
En faisant entrer dans la construction de l´église les blocs obtenus par la mutilation de
l´autel, on chassait l´esprit du mal par la bénédiction de l´édifice et la célébration des
offi es .
Le sarcophage d´enfant
Fort heureusement, toutes les pierres romaines de Courtenay n´ont pas subi le même sort que
l´autel des sacrifices. Ainsi, il demeure un tout petit sarcophage de pierre découvert dans les
vieilles substructures de chapelles au pied de l´église, côté cimetière. Il contenait lors de sa
découverte des ossements de nouveau-nés ; cette pièce serait d´une époque plus tardive
(Haut-Moyen Age).
Le cippe
Surtout, il reste de l´époque gallo-romaine, un monument funéraire - érigé à la mémoire d´un
adolescent - qui surmontait un tombeau, situé à l´origine près de la chapelle Saint-Roch (tout
près du complexe, école Rose des vents, salle St Rô).
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Ce o u e t, dit cippe , porte l´ascia et les deux lettres D.M.
Dieux Mânes, daté de 80 à 110. Il a une forme prismatique droite
et on peut y lire une inscription, signifiant : Au dieu â es et à

la mémoire éternelle de Vitelius Dextrianus, Vitellius Silvianus son
p e, à u fils e elle t .
Ce monument est actuellement au château de Montchalin
puisque les seigneurs de Montchalin furent jadis les constructeurs
et gisseu s de la chapelle Sai t-Roch. Une ascia

Le village occupe le sommet d'une butte à la croisée de deux voies romaines reliant Optevoz
(huitième borne) à Aoste, Bourgoin et Vienne.
Ici, se trouve la Mairie,
construite en 1859, de style
néo-classique, possédant trois
arcades en rez-de-chaussée et
un magnifique balcon à
l´italienne orienté au Nord ; y
sont regroupés les services
administratifs et techniques.
L´église dédiée à saint Martin,
le saint le plus représenté en
France, [église autrefois placée
sous le vocable de saint Roch],
se situe à côté de la Mairie et de
Crédit photo : © Xavier Carre
e
la Maison-forte du 15 siècle
dont la façade porte des

1 Outil représenté sur certains tombeaux gallo-romains ayant d'un côté la forme d'une pioche, de l'autre celle
d'une hache, similaire à une herminette. Son origine et sa signification religieuse restent inconnues.

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