Page 42 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016

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notamment celles du Lebel surnommées
« Rosalie ». S’ ajoute des outeau de o ats,
le « Vengeur ».

5. Le poilu des années 1917 et 1918
Cette dernière figuration va fixer la silhouette
des statues de nos monuments aux morts.
Nouveau casque Adrian, débarrassé du
couvre casque, souvent sale, ce qui contribuait à
accentuer les blessures à la tête. Ce nouveau
casque est moins brillant lors de sa fabrication.
Par ailleurs, il est demandé aux hommes qui
er
possèdent encore le casque 1 type de le
repeindre d'une peinture plus mate.
La capote redevient à double boutonnage
pour mieux protéger la poitrine et remédier à de
nombreux cas de tuberculoses. Ses collets
deviennent de forme losange.
Apparition du masque à gaz modèle ARS et sa
boite métallique caractéristique. Premier masque
moderne conçu avec une cartouche que l'on peut
dévisser et changer.
• Les tankistes de 1917-1918
C'est le 16 avril 1917, au Chemin des Dames, que les chars d'assaut français sont utilisés pour la
première fois.
A ce moment, aucun uniforme particulier n'est prévu pour les équipages de chars, ils sont vêtus
comme les artilleurs, en se débarrassant néanmoins des bretelles de suspension et des
cartouchières. Rapidement, des adaptations sont réalisées pour s'adapter au mieux aux spécificités
de cette nouvelle arme :
- Le casque Adrian s'avère totalement inapproprié dans l'espace
exigu des chars, il subit plusieurs modifications : visière avant
et au cimier.
La visière avant du casque, trop longue, ne permet pas au
soldat de s'approcher suffisamment des meurtrières, elle est
donc découpée sur l'avant du casque et repliée afin de ne pas
être tranchante. Cette modification est réalisée de manière "
artisanale " par les soldats. Beaucoup de tankistes ajoutent sur l'avant un bourrelet en cuir
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d'observation. Cependant, cette partie de cuir ne sera jamais réglementaire durant la guerre.
- La capote est remplacée par une veste en cuir, plus confortable et plus résistante.
- Adoption du pistolet Ruby et du poignard « Vengeur ».
• Les pilotes 1917-1918
Les aviateurs sont des officiers et ils sont habillés comme tels.
Tout au long du conflit, ils sont soumis aux mêmes règlements.
Ils disposent toutefois de plusieurs effets nécessaires à leur
fonction :
- Le casque d'aviation (modèle "Roold")
- Les vêtements de fourrure (manteau, sur-pantalon,
combinaison et moufle) pour résister au froid en altitude
(2200 à 2800 mètres pour survoler les lignes ennemies en
échappant aux canons spéciaux).
- Les bottes d'officier.