Page 5 - GEAH LIVRET N°1 HOPITAL INTERCOMMUNAL DE MORESTEL AU COMPLET
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On note un souci de propreté : on fait la couche une fois par jour et on change la paille

            tous les ans au mois d'octobre. Les linceux (draps) sont changés toutes les trois semaines.

            Chaque soir l'hospitalier doit laver les pieds des pauvres à l'eau tiède ou leur fournir l'eau
            s'ils  préfèrent  le  faire  eux-mêmes.  On  doit  fournir  à  ceux  qui  demeurent  à  l'hôpital,

            mantils, tovalliers et panne mains (mouchoirs, tabliers et essuie-mains) et les changer et
            blanchir tous les quinze jours.

            Le  règlement  précise  que  l'hospitalier  doit  exhorter  les  pauvres  à  prier  Dieu  pour  le

            fondateur,  tous  les  bienfaiteurs  et  tous  les  habitants  de  Morestel,  en  disant  le  plus
            dévotement qu'ils pourront un Pater Noster et un Ave Maria, aussi bien pour les vivants
            que pour les morts.

            En la chapelle des Augustins, il doit y avoir une bonne et forte arche dans laquelle le Prieur

            doit conserver l'argent et les documents de l'hôpital. Cette arche sera fermée par deux
            clés, l'une étant gardée par le prieur, l'autre par un homme de bien de Morestel.

            Les comptes seront conservés dans la chapelle de l'hôpital.

            Monseigneur du Bouchage, messieurs les officiers, monseigneur le curé de Morestel, ou

            son vicaire devront faire observer ces statuts et apporter leur aide à l'hôpital.

            Le chanoine Auvergne conclut :

            L'hôpital de Morestel, à partir de sa fondation, n'a pas d'histoire spéciale.

            Nous savons seulement que divers édits de nos rois ont supprimé tous les petits hôpitaux de

            la province pour en réunir les immeubles, les revenus et les charges aux hôpitaux existant
            dans  les  grandes  villes.  Celui  de  Morestel  fut  réuni  à  l’hôpital  de  Vie  e  ve s  l’a   1600

            probablement. Nous avons pour preuve du fait lui-même un acte public du 28 décembre
                                                                                            e
            1760, par lequel l’hôpital de Vie  e albergea, aux enchères publiques, à M  Joseph Giraud
              er
            (1  du nom),  otai e  o al à Mo estel, l’hôpital de Mo estel de ce lieu et ses dépendances
            contiguës. La chapelle de Saint-Ja  ues  ’e istait plus.
            La maison Giraud, reconstruite à neuf ... o  upe do   l’e pla e e t de l’a  ie  hôpital de

            Morestel.















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