Page 8 - GEAH LIVRET N°1 HOPITAL INTERCOMMUNAL DE MORESTEL AU COMPLET
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Les premiers donateurs
Adolphe Flocard de Mépieu
L'hôpital de Morestel doit sa création à un généreux donateur, Adolphe Flocard de
Mépieu. Mais entre le premier don fait par lui et l'inauguration de l'hôpital de Morestel, il
s'est passé une quarantaine d'années.
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En effet, c'est le 15 novembre 1864 que M. de Mépieu dépose auprès de M Giraud,
notaire à Morestel une somme de 10 000 francs pour laquelle il souscrivait dès lors en vue
de la fondation à Morestel d'un hôpital cantonal. (CM Morestel de 1872)
Quelques années plus tard, M. de Mépieu lègue à la commune de Morestel une somme de
20 000 francs.
" Voulant donner au canton de Morestel dont la population m'a constamment
entouré de ses sympathies, un souvenir de ma reconnaissance, je désire voir se fonder
à Morestel, chef-lieu du canton, un hôpital cantonal destiné à recevoir les malades
indigents ; à cet effet je lègue une nouvelle somme de vingt-mille francs à joindre à
celle que j'ai déjà donnée à cette intention, ce qui fait un total de trente-mille francs
(30 000). Somme qui, en aucun cas ne pourra être détournée de la destination que je
lui donne ; le soulagement des malades indigents du canton. Dans la répartition qui
pourra être faite entre les communes du canton, celle de Sermérieu y aura droit
comme une des plus favorisées. La commission administrative fera célébrer chaque
année un service religieux pour le repos de l'âme du donateur et de ses parents."
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Testament olographe* de M. Adolphe Flocard de Mépieu, du 1 octobre 1868
Au décès de M. Flocard de Mépieu, le Conseil Municipal de Morestel "considérant que le
testament de M. Adolphe Flocard de Mépieu, contient une pure libéralité, un souvenir aussi
honorable pour celui qui le donne que pour ceux auxquels il s'adresse et qui ne peut
qu'exciter les sentiments de reconnaissance chez les populations du canton de Morestel
appelées à en recueillir le bénéfice.
Consigne ici à l'unanimité ses propres sentiments de reconnaissance pour le généreux
bienfaiteur qui a voulu perpétuer son souvenir au milieu des populations qu'il a
particulièrement aimées.
*C'est la forme de testament la plus courante.
Il est rédigé à la main du testateur : il ne doit pas être tapé à la machine, même en partie.
Il est écrit sur papier libre, ou tout support « durable », daté précisément et signé de la main du testateur
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