Page 6 - GEAH LIVRET N°1 HOPITAL INTERCOMMUNAL DE MORESTEL AU COMPLET
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L’hôpital et la   deci e à travers les si cles

            Au Moyen-Age, les premiers hôpitaux, comme celui de Morestel, ne sont pas destinés aux
             alades  ais à l’h  e ge e t des pau  es. Ils so t fo d s pa  l’Eglise selo  les p   eptes

             eligieu   ue so t la  ha it  et l’a  ueil. Co st uits la plupa t e   deho s des  illes,  sa s
            vocation médicale, ils sont gratuits pour les personnes les plus indigentes.



                    e
            Au XVII  siècle, sont créés des hôpitaux pour les sans-logis, les  e dia ts et les fous,  ’est
            le « grand enfermement ».



            Echaudés du non résultat de la nationalisation des hôpitaux par la Révolution (décret du 23
             essido  de l’a  II     juillet      ), les pouvoirs publics se désengagent de la gestion des

            hôpitau  e  les  u i ipalisa t pa  la loi du     e d  iai e de l’a  V    o to  e 1796).



                                                       e
            La  Révolution  Française  lègue  au  XIX   si  le  le  d oit  à  l’assista  e  su   le uel  au u
            gou e  e e t  ’ose a  e e i  offi ielle e t, u   ad e ad i ist atif a e  les  u eau  de

            bienfaisance et des projets privilégiant les soins à domicile plutôt que l’hôpital. Ce tes si les
            soins gratuits ont existé avant la Révolution avec les « remèdes du roi » et les « médecins
                                           e
            des épidémies »,  ’est au XIX  si  le  ue s’est pos e la  uestio  d’u  se  i e de   de i e
            gratuite pour les indigents et le choix entre les soi s à do i ile et les soi s à l’hôpital.

                                       e
            Pendant le début du XIX siècle, il est de bon ton de dénoncer les hôpitaux existants qui
            so t d   its  o  e i fest s de  aga o ds, des  ou oi s où l’o  att ape plus de  aladies

            que de soins.



            Sous  la  Seconde  Répu li ue,  les  diff  e ts   appo ts  et  p ojets   ui  s’i t  esse t  à
            l’assista  e  so t   igou euse e t  a ti-hospitaliers  mais  tous  butent  sur  la  question  de

            l’o ligatio . Pou   e tai s, l’assista  e est u  de oi  de la pa t de l’Etat, pou  d’aut es u
            devoir pour la société ne signifie pas un droit privé individuel.



            La première moitié du XIX  si  le a pe  is au   uestio s d’assista  e   di ale d’a  u  i
                                        e
            le droit de cité.



            La loi du 7 août 1851 dite « d’assista  e pu li ue » pose les prémices du service public
            hospitalier  actuel  en  précisant :  « lo s u’u   i di idu  p i    de   essou  es  to  e   alade


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