Page 10 - UNE MATINEE A CREMIEU LA MEDIEVALE
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u i ipalit   a a t  a het   l  glise  des  Augusti s,  plus  vaste,  plus  belle,  qui  deviendra  l  glise
               paroissiale.
                   Le  âti e t d laiss  a  t  t a sfo    e   aiso s d ha itatio . Seul, le clocher en forme de tour
                a   e,  appelle l o igi e de  e  âti e t. C'est aujourd'hui une belle maison d'habitation entièrement
               restaurée. Une pierre gravée dans l'escalier rappelle la fondation de cette église par Tristan Pelerin, la
               construction de la nef en 1664 et du clocher en 1690.
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                   •     18  siècle, Crémieu à la veille de la Révolution
                   Le  déclin  économique,  renforcé  en  1702  par  la
               suppression  des  grandes  foires  annuelles  instaurées  au
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               14 siècle,  incite  les  habitants  à  développer  l'industrie  du
               textile et celle du cuir.
                   Le d p  isse e t du  o  e  e s e pli ue su tout pa  le
               fait  que  Crémieu  se  trouve  en  dehors  du  nouveau réseau
               routier et souffre donc de cet isolement.
                   En 1710, près du quart de la ville est occupée par les
               tanneries, les cordonneries, les filatures et carderies de laine
               et de chanvre alimentées par les moulins implantés le long
               de la rivière de Vaud.
                   Ainsi, le nom de la rue des Adobeurs (tanneurs) rappelle
               l'activité  économique  de  ce  quartier  de  la  ville,  voué  au
               travail de la tannerie et de la pelleterie.
                   Au  Sud  de  la  ville,  la  rivière  de  Vaud  longe  les
               fortifications.  Jusqu'en  1954,  date  à  laquelle  elle  est
               recouverte, elle était visible entre la porte de la Loi et l'église
               des Augustins.
                   A la veille de la Révolution, le Tiers-Etat de Crémieu vit
               en bon accord avec les deux ordres privilégiés qui détiennent   La rivière de Vaud au 19  siècle
                                                                                                e
               le sixième du sol sans payer aucun impôt.                        (Photo de A. Rouget)
                   Bien ava t     ,   est la  ou geoisie  ui  o stitue la  lasse la plus i po ta te, enrichie par le
                o  e  e, elle peut s a hete  u e charge.
                   En 1791, les biens ecclésiastiques sont vendus comme biens nationaux. Le couvent des Capucins
               est démantelé. Le couvent des Ursulines est cédé gratuitement à l'Etat.
                   La municipalité de Crémieu fait l a  uisitio  des  âti e ts  o ve tuels des Augusti s afi  d
               installer les différents services publics dont la Mairie, ceux des Visitandines sont vendus à plusieurs
               Crémolans en 1792 ; ces bâtiments conservent ainsi en grandes partie leur intégrité.
                   La    e a   e, l  glise Sai t-Jean est achetée par un notaire royal.
                   A la Restauration, les ordres religieux reviennent à Crémieu, les Visitandines ne reviennent pas en
               tant que telles ; ce sont les sœu s de la Providence de Corenc, dédiées à la Vierge Marie qui reprennent
               le couvent de Visitandines pour en faire un hôpital.
                   A savoir que cette congrégation fusionnera, le 27 décembre 1976 avec six autres, pour devenir les
               Sœu s du Ch ist.
                                                                                                   e
                   Les U suli es s i stalle t e  fa e, da s l hôtel pa ti ulie  du Co te Du ou g, data t du     siècle,
               aujou d hui o  up  pa  des loge e ts so iau .

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                        19  siècle, urbanisation de Crémieu
                   La  ville  connait  un  certain  nombre  de  modifications,  des  percements  sont  faits  dans  les
               fortifications. Les édiles veulent aérer le tissu urbain :
                   Démolition de la porte des Moulins en 1838, p olo gatio  de la  ue de la Loi ve s l Ouest e      ,
               percement du passage Humbert au Sud en 1857, le jardin des Augustins devient Place de la Nation.
                   Les  places  sont  agrandies :  celle  de  l Eglise  e       ,  celle  de  La  Poype  en  1865,  celle  des
               Visitandines en 1877,  ainsi que les rues Juiverie et de La Loi.
                   Les travaux touchent également les faubourgs, on aménage la promenade des Tilleuls (actuel cours
               Baron Raverat) et les quais le long de la rivière de Vaud.


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