Page 9 - UNE MATINEE A CREMIEU LA MEDIEVALE
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La peste de 1631 est encore plus terrible en raison principalement de la malpropreté de la ville ; le
fléau fait 800 morts en moins de quatre mois et les habitants fuient la ville ; à un moment il ne restait
plus que six familles !
e
• Au 17 siècle, Crémieu devient une ville de couvents
Dans la mouvance de la Contre-
Réforme catholique, les couvents Contre Réforme et fondations religieuses
prennent possession de la ville dont
e
l a tivit o o i ue et la mission Le 17 siècle, notamment de 1600 à 1660,
stratégique s affai lissent. moment décisif de la Contre-Réforme catholique,
Crémieu ne possède u u ouve t, connait une floraison de fondations religieuses.
celui des moines Augustins, quand les L Eglise atholi ue veut o t e sa puissa e.
moines Capucins s i stalle t en 1615, Sous l i pulsio du a di al de B ulle, de
hors les murs, au Sud de la ville, sur François de Sales, de Monsieur Vincent, des Jésuites
d a ie s ve ge s. et des Capucins, des ordres nouveaux apparaissent,
En 1617, Jeanne-Françoise Frémyot, des ouve ts so t o st uits d di s à l e seig e e t
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baronne de Chantal , fonde au Nord de la (Jésuites, Oratoriens), à la formation des prêtres
ville, le couvent des religieuses de la (Saint-Lazare, Compagnie de Saint-Sulpice), à la
Visitation-Sainte-Marie ou Visitandines. Charité (Filles de la Charité, Enfants Trouvés), à la
En 1633, six religieuses Ursulines contemplation (Carmes, Carmélites, Visitandines...).
venues de Bourg-en-B esse s ta lisse t, Beaucoup sont fondés par de grands
également au Nord de la ville, à proximité personnages, par de riches veuves et par des dames
des Visitandines. A la règle de Saint- de la Cour, par souci de conversion ou devant la
Augustin, elles ajoutent un quatrième misère du temps.
vœu, « s e plo e à l i st u tio des
petites filles ».
U e o f ie de l o d e des
Pénitents blancs de Notre-Dame-de-
Gonfalons est autorisée en 1616 ou 1619.
En 1675, Louis de la Poype-Saint-Jullin lègue son hôtel
particulier pour y établir l hôpital du Reclus en faire un
« refuge des pauvres vieillards ». Ce refuge sera transféré en
, à l hôpital des Visita di es. La chapelle Notre-Dame du
Reclus, désaffectée en 1791 disparaitra vers 1856 ; une
maison a été bâtie sur son emplacement.
U souve i histo i ue s atta he : c est da s cette chapelle
que se tiendront en 1789 différentes assemblées populaires
et u au a lieu e , les p e i es le tions municipales.
La vie religieuse de Crémieu est bien connue à partir de ce
e
17 siècle.
C ieu a eu à l o igi e deu glises pa oissiales.
o L u e d di e à sai t Ma el (cf.vu précédemment) ; en
1609, il e este plus au u vestige.
o L autre placée sous le vocable de saint Hippolyte
faisait partie du prieuré du même nom ; en 1786, le hœu
est e o e de out ai si u u tou du lo he ui e
s oulera u e .
Les fonctions curiales sont longtemps exercées par les
Ancienne église Saint-Jean, moines Augustins (1570-1647), soit dans leur propre église,
Devenue aiso d ha itatio
soit dans l glise Saint-Jean, commencée en 1504 pour la ville
(32-34, Grande Rue de la Halle)
basse.
La o st u tio de l glise Sai t-Jean est souvent interrompue, faute de deniers et en raison des
guerres de religion ; elle est néanmoins consacrée en 1680. Elle est abandonnée en 1791, la
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Dame française, originaire de Bourgogne, fondatrice de l'ordre de la Visitation avec saint François de Sales ;
canonisée par Clément XIII le 16 juillet 1767.
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