Page 8 - UNE MATINEE A CREMIEU LA MEDIEVALE

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Plan de Crémieu au 14 siècle
Il faut u e dot à Jea e, est ai si ue Louis XI la t ouve e e gagea t à Louis de Bourbon et à
Jeanne son épouse, six châtellenies dont celle de Crémieu.
Les révocations faites par son fils, Cha les VIII, ha ge o t ie a il e peut e ou se à Louis

de Bourbon et son épouse, la valeur de six châtellenies, soit 5000 écus et d ide u ils o ti ue ont à
les d te i e ualit d e gagistes ; ce sont les premiers seigneurs engagistes de C ieu jus u au
retour dans le domaine royal en 1498.
Les engagistes h site t pas opp esse les

Le séjour à Crémieu de Charles IX et habitants en levant des charges excessives
Catherine de Médicis En 1543, Crémieu retombe sous la domination
des engagistes. Plusieurs familles l a h te t,
Au mois de juin 1564, Charles IX et sa
dont les Henri, bourgeois lyonnais, Barthélemy
mère, Catherine de Médicis, séjournent à
Emé, seigneur de Saint-Jullin, puis en 1638, la
Lyon où des fêtes brillantes sont données en terre et la seigneurie de Crémieu sont vendues à
leu ho eu . Mais la peste ui s est d la e
Melchior de la Poype, cette famille les
en avril, entre Rhône et Saône, redouble de conservera jus u au ilieu du siècle.
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violence. La cour prend peur et quitte Lyon à
Ces ventes et reprises successives de la
la hâte le 9 juillet pour Crémieu où elle hâtelle ie sou ise pa i te itte e à l a tio
s jou e jus u au juillet.
directe du pouvoir royal pendant les guerres de
La reine ne trouva pas ce court séjour religion, portent un coup à la prospérité de la
plaisant, elle écrit « Nous sommes en un lieu ville.
où il fait assez malplaisant et pour ce désirais- Durant cette période, outre les guerres de
je ie u il eût plu à Notre-Seigneur avoir religion - et la dure obligation de loger les gens
apaisé le danger qui est à Lyon ». de guerre -, des épidémies, des famines, frappent
Le vœu est pas exaucé et la peste éclate la cité dont la peste ; peut-être propagée par les
à Crémieu. gens du roi ve us s fugie e jui lo s du
grand tour de France du roi Charles IX et de sa

mère, la reine Catherine de Médicis (cf. encart de
gauche).
Les consuls qui administrent la police de la ville

sont très vigilants pour ce qui est de la police sanitaire. Ainsi isole-t-on les malades soignés en dehors

de la ville et à confiner les sains suspects ou ayant vécu en contact avec les pestiférés.

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