Page 15 - UNE MATINEE A CREMIEU LA MEDIEVALE
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Un escalier rachète la différence de niveau entre la galerie Sud et la
salle du Chapitre, maintenant aménagée en salle du conseil municipal
et que nous verrons en fin de visite.
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Le 1 étage logeait les cellules des moines, chacun sa
ellule. Les petites fe t es d o igi e – dont les murs
e
portent encore la trace - ont été agrandies au 17 siècle
en fenêtres à anses.
Les toits en pierre, dits couvrures
D u e pe te d e vi o °, ces toits pèsent en
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moyenne 400 kgs par m .
Les dalles ou lauzes - pierres traditionnelles de
l Isle-Crémieu – sont supportées par une charpente
en chêne et sont posées directement sur un
voligeage non jointif, et callées de petites pierres.
De d paisseu su à de ôt , elles
se chevauchent – sur plusieurs couches - afin
d assu e l ta h it du toit et fo t saillie su le
pignon.
Cette technique de pose provoque un
adoucissement des noues (ou lignes de rencontre de Notre attention se porte sur une fenêtre
deux pans de toiture formant un angle rentrant, cf. dans un arrondi avec traces de peintures
arrondi de toiture photo de droite). et fleurs de lys que nous devinons.
Des lauzes posées à plat recouvrent le faîtage. Au-dessus des galeries, autrefois peintes,
A savoir que ce type de toits sont attestés sur le s'étend de remarquables toitures
e
site de Larina, tout proche, dès le 6 siècle. couvertes de lauzes, o e l taie t
Lorsque ce matériau était utilisé pour la toutes les habitations de la région.
couverture des toits, les carrières de lauzes – pierres Nous observons la jonction en arrondi,
calcaires - ont été nombreuses en Isle-Crémieu ( une des toits entre la chapelle haute et la
trentaine sur le seul plateau de Châtelans). La taille galerie Sud (cf. photo ci-dessus et
réduite des gisements et leur dispersion pourrait encart) ; en effet lorsque deux toitures
expliquer celle des carrières. de lauzes se rejoignent il ne peut y avoir
de césure nette comme une toiture en
tuiles, seul l a o di vite l i filt atio
des eaux pluviales sous les pierres.
De nos jours, les lauzes, trop chères ont
été abandonnées dans les toitures.
Le savoir-faire est en voie de disparition
et il ne subsiste que quelques filons sur le
plateau de l Isle-Crémieu ; pour la
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