Page 48 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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               (clip chargeur de 5 cartouches, plus facile à recharger) : quand le soldat français a tiré et rechargé
               une fois, le soldat allemand a vidé son chargeur de 5 cartouches.
               Toutefois, le fusil Lebel est apprécié des soldats par sa précision et son confort de tir. Ce fusil est très
               lo g,  ua d il est   uip  de sa  aïo  ette, l’a  e attei t  , 9   t e. Il e iste u  fusil pa   o pag ie,
               équipé de la lunette de tir (modèle difficile à trouver).
                   Le premier modèle de baïonnette de 1886, baïonnette Lebel, surnommée Rosalie, mesure de 52
               à     e ti  t es selo  les  od les, pou  u  poids d’e vi o      g a  es, se pla e sous le  a o  du
               fusil,  ouveaut  à l’ po ue. Elle poss de u   uillo  a  o di e  haut du  a  he.
                   Quand  le  soldat  rampe,  le  quillon  se  prend
               souvent  dans  les  fils  barbelés  rendant  la  progression
               gênante, il est supprimé fin 1915.
                   Contrairement  aux  baïonnettes  anglaise  et
               allemande, la baïonnette française n'est pas une lame,
               mais  une  pique  cruciforme  et  très  pointue  qui  peut
               s'avérer redoutable.
               Avec la guerre des tranchées, les corps à corps sont de
               plus  en  plus  fréquents.  Petit  à  petit,  les  soldats  se
                                                 servent  de  leur    Baïonnettes Lebel, avec et sans quillon
                                                 poignard,
                                                 beaucoup  plus  maniable  et  moins  encombrant  que  la
                                                 baïonnette.
                                                 Bien  qu'il  existe  un  modèle  de  poignard  réglementaire,  le
                                                 Coutrot, l'armée autorise l'utilisation de poignards artisanaux,
                                                 souvent  réalisés  avec  des  baïonnettes  coupées  et  aiguisées
                                                 fixées sur des manches en bois.
                                                 Le poignard modèle 1916, ou le surnom courant, venant des
                                                 poilus, le "vengeur de 1870" ou simplement, "le vengeur" est
                                                 la ge e t utilis  et s’a   o he au  ei tu o .
                                                 Des couteaux de boucher et des baïonnettes raccourcies sont
                                                 fournis aux nettoyeurs de tranchées (couteaux clous ou à tige
                     Couteau « Le vengeur »      de fe  si ple e t  e ou   e et aplatie à l’e t   it  pou  e
                                                 faire une arme).
                                                 Les Allemands utilisent le lance-flammes pour la première fois
                                                 en  1915 ;  il  sème  la  panique  mais  reste  dangereux  pour  les
                                                 soldats  ui l’utilise t à  ause de sa  o  o  e de gaz  ui peut
                                                 facilement exploser. Il y eut peu de lance-flammes français.
                      6.  Les objets de la vie du soldat
                   La lanterne de tranchées à bougie, pliante, type Montjardet, modèle 1910. Elle est de section
               triangulaire, en fer blanc. Elle est fournie avec étui en toile et 2 bougies de suif.
               La diffusio  de la lu i  e est assu  e su  les t ois fa es pa  u e pla ue de ve  e  e fo   e d’u e
               plaque de mica.

















                                                                         Lance-flamme français en exercice
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