Page 49 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                                    Une  patience (cf.  photo  de  gauche)  et  sa  brosse  pour  nettoyer  les  boutons
                                    sa s sali  l’u ifo  e, u   a ti et pou   eti e  la poussi  e de ses v te e ts et
                                    u  kit de  outu e ave  à l’i t  ieu  u e  o i e de fil, u e aiguille et u  d  à
                                    coudre ; un nécessaire
                                    de   toilette   (miroir,
                                    boite à lames de rasoir,
                                    crème à raser, brosse à
                                    dent).
                                    Le  ouli  à  af  e  fe   ui s’adapte su  toutes les ga elles.
                                    La boite double de graisse qui contient d'un côté la graisse pour le fusil et de
                                    l'autre la graisse pour les brodequins.
                                    Les coupe-barbelés, petits et grands modèles, fabriqués par Peugeot
                                    La pelle pioche, une par section, la hache à main, la scie articulée, modèle
                                    1879 avec ses 2 poignées amovibles en bois et sa sacoche de rangement.
                                       La pelle aux nombreux usages : pour creuser, pour se battre. Certaines
               pelles o t  t  pe   es d’u  t ou et so t deve ues des  as ues de p ote tio  pou  l’o se vatio  des
               lignes ennemies.
                   La serpette règlementaire, la scie, une par section dans un étui en cuir
                   Photo de droite, bouteille marquée Docteur Pinard, découverte à Verdun par notre conférencier.
















                      7.  Les objets de « l’Art des tranchées »
                   Les  douilles  d’o us  vides,  les  fus es  (pa tie  sup  ieu e   ui  coiffe  les  obus),  les  munitions,  les
               décorations,  les  pièces  de  monnaie  et  autres  objets  métalliques  sont  transformés  en  vases,  en
               encriers, en presse-papie s, e    i uets, e   agues ou e   od les  i iatu es de  ha s, d’avio s et
               autres. Les morceaux de métal sont fondus, découpés, soudés puis gravés ou ornés de cartouches de
               fusil, d’i sig es  o  e le  outo  d’u ifo  e ou la  alle de pistolet utilis s pou  fai e des  agues.
                   La  eligio  a  gale e t sa pa t da s  et a tisa at ave  u e p odu tio  d’o jets de  ulte desti  s
               aux aumôniers, des calices, des bénitiers, mais aussi des crucifix ou médailles que les poilus portaient
               autour du cou.
                   L’i g  iosit   d plo  e  da s  l’a tisa at  de
               t a  h e  est  e   effet  d’auta t  plus   to  a te   ue
               les  poilus   ’o t   ue  les  «   o e s  du   o d  »  pou
               fabriquer  ces  objets.  Afin  de  ne  pas  alourdir  leur
               équipement,  ils  limitent  au  maximum  leurs
               ustensiles  et  ont  surtout  recours  aux  outils  qui
                o pose t  l’atti ail  sta da d  du  soldat  :  ils
               emploient  par  exemple  leur  cousette  ou  leur
               couteau pour graver et leur casque comme récipient
               pour  fondre  le  métal.  Avec  la  mise  en  place  des
               permissions, chaque poilu veut ramener chez lui un
               souvenir des tranchées.
                   Au d pa t t  s spo ta  , l’a tisa at de t a  h e
               p e d  apide e t  eau oup d’a pleu .
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