Page 6 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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que désespérées, elles tendent la main vers la France ; on reconnait, en arrière-plan, la cathédrale de
St as ou g. De telles i ages i flue t su l’i o s ie t et le o s ie t olle tifs et v hi ule t e
message, « il faut aller au secours de nos frères ».
Remarque : la guerre a été évitée par deux fois
En 1905, la ise olo iale de Ta ge voit l’Alle ag e s’oppose , de faço th ât ale, à la
mainmise de la France sur le Maroc et faillit déjà conduire à la guerre. Elle se termine par la
o f e e i te atio ale d’Alg si as ui do e aiso à la F a e, o t ai e e t à e ue
l’Alle ag e esp ait. De leu ôt , les alli s de l’Alle ag e o t e t u’ils ’o t pas l’i te tio
d’e t e e gue e. C'est aussi pou la F a e l'o asio , pou la p e i e fois depuis la d faite de
1870, de s'opposer avec succès à l'Allemagne qui occupe toujours l'Alsace et la Lorraine.
Cette crise marque la tension existant entre les deux pays.
En 1911, l’e pe eu Guillau e II idive a et e se a la ise
d’Agadi - incident militaire et diplomatique entre la France et
l'Allemagne, provoqué par l'envoi d'une canonnière (navire léger
armé de canons) de la marine de guerre allemande dans la baie
d'Agadir au Maroc-. L’Alle ag e veut stoppe l’e pa sio de la
France au Maroc, affaiblir « l’E te te o diale » entre la France et
le Royaume Uni. Le gouvernement français, soutenu par son allié
anglais et par son opinion publique, manifeste une très grande
fermeté et n'exclut pas une réponse militaire. La France et
l'Allemagne sont au bord du conflit. Les négociations âpres sont
conduites habilement des deux côtés : l’Alle ag e a a do e ses
Le soldat allemand représente prétentions sur le Maroc et obtient de la France, des
le danger : « compensations » en
Ses pieds sont sur la frontière, équatoriale,
Afrique
il tient la foudre dans sa main Gabon, etc., au profit
du Cameroun allemand.
L’i age de gau he t oig e gale e t des te ues
militaires, à noter que le soldat français est vêtu du
pa talo ouge ga a e… ue le soldat alle a d po te
déjà un casque.
Ces diverses photos, placées en introduction,
montre le bourrage de crâne que les Français ont subi,
sans jamais imaginer une guerre aussi longue et aussi Reprise du refrain de la Marseillaise
meurtrière.
2. La guerre : de la mobilisation « fleur au fusil » à la prise de conscience de la mort
L'étincelle survient à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, une possession de l'Autriche-
Hongrie, le 28 juin 1914, un terroriste serbe
tue l'archiduc Ferdinand, héritier de la
couronne austro-hongroise, et sa femme. Ceci
engendre un conflit majeur entre l'Autriche-
Hongrie et la Serbie, pays ami de la Russie.
Toutefois, le système des alliances
contractées pour se prémunir contre les
agressions de ses voisins va faire de ce conflit
local un enjeu continental.
Les états s'étaient préparés à la guerre.
L'Allemagne, belliqueuse avait préparé
des plans dont le fameux plan "Schlieffen" LES ALLIANCES MILITAIRES EN 1914
La Triple Entente réunit :
- initié par le général stratège prussien Von La France, la Grande-Bretagne et la Russie
Schlieffen dès 1905 et continuellement adapté La Triple Alliance regroupe :
par le général Von Moltke jus u’e 1914 - qui L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie.