Page 8 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                   Alle a ds de s’e fo  e  plus p ofo d  e t su  le te  itoi e f a çais. Le   septe   e e  effet,
                   toute  l’a   e  f a çaise,  à  l’appel  de  Joff e,   epa t  à  l’atta ue  e   e gagea t  la   ataille  de  la
                   Ma  e,  ui stoppe les Alle a ds et les o lige à se  eplie  su  l’Ais e.
                   Dans les semaines qui suivent, les deux armées tentent de se déborder et engagent une « course
               à  la  mer  »,   ui  s’a h ve  fi   o to  e.  De  la  Me   du  No d  à  la  f o ti  e  suisse,  le  f o t  t ave se
               désormais tout le Nord et le Nord-Est de la France.
                                                  Le  début  de  la  guerre  ou « bataille  des  frontières » est  une
                                                  hécatombe,  dès  les  premières  heures :  les  fantassins  de
                                                  l’a   e  f a çaise,  sû s  de  la  vi toi e,  se  jette t  su   l’a   e
                                                  alle a de selo  la do t i e d’offe sive à out a  e i  ul u e
                                                  aux  officiers :  « o   atta ue,  o   atta ue  jus u’à   e   u’o
                                                  atteigne les baïonnettes ennemies... ».

                                                              « Les lauriers de la victoire flottent à la pointe
                                                          des  aïo  ettes e  e ies. C’est là  ui faut alle
                                                          les prendre, les conquérir ».
                                                              « Pour vaincre, il faut rompre par la force le
                                                          dispositif de  o  at de l’adve sai e.          Cette
                                                           uptu e  e ige  des  atta ues  pouss es  jus u’au
                                                          bout,  sans  arrière-pensées,  elle  ne  peut  être
                                                          o te ue  u’au p i  de sa  ifi es sa gla ts ».
                                                                  Extrait des « Principes de la guerre »
                                                                du lieutenant-colonel Foch, directeur
                                                                  de l’E ole de Gue  e de  9 7 à  9

                                                              ………

                                                  L’i fa te ie est toujou s l’a  e p i  ipale du  o  at.
                                                  Essa o s    d’i agi e     le
                   Nid de mitrailleuse allemande    fantassin   français,   en
                      Offe sive d’août  9         uniforme  de  couleur,  képi  et
               pa talo  ga a  e   ouge , pa ta t à l’offe sive, e   ou a t su
               ou 300 mètres, chaussés de brodequins en cuir à semelles cloutées,
               ave   ha ges à la  aïo  ette, u e  apote  ui l’e t ave, fe   e pa
                                                                             3
               deux rangs de boutons qui gènent la respiration, portant un barda
               de  40  kilogrammes  sur  le  dos,  sans  casque  de  protection –  on  ne
               pensait  pas  en  avoir  besoin  et  les  industriels  devaient  encore  le
               fabriquer - !
                   Ces  combats,  à  l'ancienne,  se  soldent  par  des  pertes  très
               importantes  face  aux  tirs précis,  denses et  réglés  des  mitrailleuses
               allemandes (200 000 hommes tués, blessés ou capturés en trois semaines). La moitié des morts de
               l’a   e f a çaise so t  o ts da s les si  p e ie s  ois de la gue  e !
                   L’e fe  a  o  e    d s le tout d  ut de la gue  e : 27 000 soldats sont tués le 22 août 1914 ;
               il s’agit de la jou   e la plus  eu t i  e de toute l’histoi e  ilitai e de la F a  e.
                      •  P opaga de de gue  e pou  galva ise  le  o al des soldats et de l’a  i  e
                   En ce début de guerre, les cartes postales destinées à soutenir le moral des soldats sont dans la
               ligne de propagande vue précédemment : les enfants miment de futurs exploits de guerre et invitent
               leurs pères à ne pas faire de quartier aux Prussiens « E  o e u  effo t et  ’est le su   s et le P ussie
                ’   evie d a ja ais » ou « Papa,  e fais pas de g â e au  P ussie s, Ma a  dit  u’ils  e vale t pas
               les chiens ».



               3  Te  e  ete u pou  l’  uipe e t du soldat, atti ail e  o   a t po t  su  le dos.
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