Page 11 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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" éclaireurs " de la position principale. Ils sont reliés à la tranchée de première ligne par des boyaux
de communication.
Régulièrement, des
abris couverts dit "abris
légers" sont aménagés,
creusés sous plusieurs
mètres de terre et
renforcés de rondins et
de poutres de bois afin
de pouvoir résister à un
bombardement de petits
calibres.
Ils peuvent abriter 6 à 8 hommes.
En général, les tranchées de premières lignes sont suivies
d'un réseau de fils barbelés, moyen de défense le plus rapide et
le plus facile à mettre en place sur une grande étendue et peu
onéreux, facile à produire, léger, peu encombrant avec son
stockage en rouleaux, relativement facile à acheminer jusqu'aux
tranchées de première ligne, pouvant être mis en place par peu
d'hommes et très difficile à détruire par les bombardements. Abri léger ou sape
Pour toutes ces raisons, il est employé massivement.
- Les tranchées de communication, qui permettent de rejoindre, d'approvisionner, d'évacuer
la ligne de front.
Elles sont le plus souvent tracées en zigzags, en vagues ou en crémaillère. Elles sont souvent très
étroites afin de protéger au mieux les hommes qui les empruntent et profondes de 1,50 à 2 mètres.
Tranchées en vagues
Tranchées en Tranchées en zigzags
crémaillère
Les changements de directions sont nombreux et
aménagés afin de permettre un croisement facile.
Le boyau de communication est sujet à une
multitude de « va et vient » : les brancardiers qui
évacuent les blessés sur les brancards, ceux qui
apportent les repas, les hommes de ravitaillement
chargés de munitions et de matériels diverss, les
coureurs qui rejoignent les postes de commandement
ainsi que les officiers qui vont y chercher les ordres, les
troupes qui relèvent ou qui sont relevées...