Page 12 - DECOUVERTE DE MORESTEL A TRAVERS SON HISTOIRE ET SES MONUMENTS
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Entre les maisons, un petit passage permettait l’évacuation des eaux usagées, l’égout tout
simplement. Il servait également de coupe-feu en cas d’incendie, problème majeur à l’époque
médiévale.
L’Ecole privée de Morestel, école Saint-Joseph depuis les années 1980, fut créée, ainsi qu’un asile,
au décès de La Marquise de Quinsonnas en 1826. L’enseignement était dispensé par les religieuses de
l’Ecole Saint-Joseph de Lyon, d’où l’appellation actuelle.
En face, petit coup d’œil sur le parc des sœurs franciscaines qui donne envie d’y faire une petite
halte et nous parvenons Place Grenette (place du grain).
Sur les places Grenette se tenaient les marchés. Cette place morestelloise accueillait les halles, à
trois travées. Une grande charpente de bois à deux pans, couverte de lauzes la couvrait. Elle fut abattue
en 1871, sa vétusté la rendant trop dangereuse, mais les huit dés de pierre qui supportaient les piliers
en buis de sa structure, furent rachetés par la commune pour la somme de 40 francs.
Comme vu plus avant, Ils se remarquent encore çà et là, notamment vers l’ancienne bibliothèque
et l’accès à la tour médiévale.
La place loge un ancien puits dont on voit encore la margelle en arrondi, transformé en fontaine
en 1840. Le bâtiment a été construit tout autour de la fontaine.
Cette transformation en fontaine est précisée par une inscription latine : « L’An du Seigneur 1840,
grâce au sieur Joseph Pecoud, administrateur de la ville, à l’aide d’une pompe, les nymphes
gazouillantes crachent » signifiant la fin des corvées d’eau en termes joliment dits. L’eau venait du
hameau de Serrières sur les hauteurs de Morestel.
La base d’un toit, celui de la Mission, est ornée de
‘‘vagues’’, ce sont des génoises, signes extérieurs de
richesses.
Plus l’habitation comporte
de rangées de génoises plus
la famille est aisée. Ces
génoises protégeaient des
nuisibles et de l’humidité,
pas d’espace entre le mur et
la base du toit.
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Un très grand porche avec porte cloutée du 18 siècle, donne accès à la
propriété de la Maison Ravier.
3. La Maison Ravier
Cette propriété a été répertoriée pour la
première fois sur un acte de vente en 1732.
Elle fut achetée par Joseph Pecoud, maire de
Morestel à Monsieur de Meyzieu, sa
construction est bien-sûr antérieure.
Elle est dédiée à la mémoire du peintre
François-Auguste Ravier, chef de file de
l’Ecole lyonnaise du paysage au 19 siècle qui
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l’habitat de 1867 à 1895. Elle comprenait une
belle maison bourgeoise de style dauphinois,
écuries, granges, terrasse et jardins.
François-Auguste Ravier (1814-1895) est né à
Lyon de parents confiseurs. Il fait des études de droit à Paris, il fréquente les ateliers de peinture,
écoute Lamartine. Félix Thiollier industriel stéphanois appuie sa passion de la peinture auprès de ses
parents et Ravier va s’y adonner toute sa vie. Il aura la chance de pouvoir vivre de ses rentes ; l’acte de
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