Page 10 - DECOUVERTE DE MORESTEL A TRAVERS SON HISTOIRE ET SES MONUMENTS
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Dans  la  salle  des  gardes,  on  peut  remarquer  la  fenêtre  à  meneaux  qui  donnait  sur  la  cour
               d’honneur, la fenêtre trilobée, typique de l’art du 13  siècle. La pièce abritait une cheminée, mais celle
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               que nous voyons aujourd’hui n’est pas d’origine. Le trumeau porte l’emblème des de Gratet, le griffon.













                       Blason des de Gratet
                  Repris par la ville de Morestel
                                                               Croquis du blason des seigneurs de Morestel

                   Cet emblème a été repris par un édile de la ville comme blason de Morestel et ce sont ces armes
               qui figurent sur tous les courriers officiels de la Mairie.
                   On retrouve également des boulets qui étaient lancés
               des catapultes.
                   Un  plan  d’après  le  chanoine  Auvergne  donne  une
               perspective  idéale  du  Vieux  Morestel  avant 1425, peint
               par le peintre morestellois Joseph Romagnol. Il donne lieu
               à  beaucoup  de  controverse  quant  à  certaines
               implantations, dont l’hôpital.
                   Les blasons nous sont présentés :
                      •  Celui des de Gratet, sur fond bleu azur, avec
                          griffon et portant couronne ;
                      •  Celui  des  seigneurs  de  Morestel,  bleu  azur
                          avec bandeau doré et trois fleurs de lys.

                   Accédons  maintenant  aux  étages  et  à  la  terrasse  servant  de  toiture  qui  fut  créée  lors  de  la
               restauration de la tour et surélevée par rapport à l’ancien toit.
                   Ce point culminant renseigne parfaitement sur la position stratégique de Morestel.
                   Ici, flotte maintenant le blason du Dauphiné. Depuis 1999, le belvédère de la tour est doté d’une
               table  d’orientation  réalisée  par  un  tailleur  de  pierre  de  Saint-Marcellin,  elle  a  été  déposée  par
               hélicoptère.
                   Nous  voyons  dans  les  murs,  l’évolution  des
               armes  au  fil  du  temps,  de  la  meurtrière  à
               l’arbalétrière.
                   Une toiture couvrait l’ensemble, à la place de
               l’actuelle terrasse, elle était constituée de lauzes
               recouvertes d’essandoles de chêne.
                   Aussi loin que porte la vue, nous découvrons,
               les  Monts  du  Bugey  avec  la  célèbre  « dent  du
               chat », la Plaine du Bouchage, les toits des villages
               alentour,  la  ville  et  ses  toitures  dauphinoises,
               l’église Saint- Symphorien et son clocher, la Mairie

               au toit souabe, le collège construit sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale (ce quartier de
               Morestel s’est d’ailleurs longtemps appelé « la paroisse ), la route de Lyon, celle conduisant à Bourg-
               en-Bresse, la route partant sur Grenoble, soit toute l’articulation de la ville.

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