Page 12 - GEAH LIVRET N°1 HOPITAL INTERCOMMUNAL DE MORESTEL AU COMPLET
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Les deux legs


            La commune de Morestel se retrouve donc dépositaire du legs de M. de Mépieu dont des
            arrêtés préfectoraux de 1871 prescrivent le placement en rente 3% sur l'état.

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            En  1872,  M   Giraud  demande  à  être  libéré  du  dépot  de  10  000  francs  fait  par  M.  de
            Mépieu, argent qu'il avait placé en rente sur l'état.

            Tous comptes faits, il verse au receveur municipal la somme de 12 206 francs.



                   En mai 1872, il est décidé de tenir une comptabilité spéciale pour les deux legs, celui
            de M. de Mépieu et celui de Joseph Paviot.


            A cette occasion, il est signalé qu' "il ne faut pas perdre de vue que chacun de ces deux legs
            a une destination différente : Le legs de Mépieu, la création d'un hôpital cantonal, le legs

            Paviot, la création d'un hôpital communal d'où la conséquence absolue qu'une comptabilité
            spéciale soit nécessaire pour chacun d'eux "

                   Le 17 aout 1875, les maires du Canton de Morestel sont réunis et nomment une
            commission chargée de rechercher le meilleur moyen de faire, dès à présent, profiter les

            populations indigentes de ce canton des revenus du legs de M. de Mépieu.

            Cette commission est composée de : MM.

                    Emmanuel Flocard de Mépieu, propriétaire au Marteray, frère du donateur

                    Contamin, maire de Courtenay

                    Gautier, docteur en médecine aux Avenières

                    Giraud, maire de Morestel

                    Missol, maire de Vézeronce


                    Vacher, maire de Montalieu



                   Le 16 décembre 1875, cette commission se réunit.

            M. Giraud présente un rapport rappelant le legs de M. Flocard de Mépieu et indiquant qu'à
            ce  jour, c'est une somme de 33 937,95 francs qui est placée en rente 3% sur l'Etat.

            Ce jour-là comme auparavant se pose la question de la réalisation des intentions de M. de

            Mépieu.

            La création de l'hôpital n'est matériellement pas possible, mais peut-elle le devenir dans
            un avenir prochain ?


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