Page 9 - LES JOYAUX DE LA COURONNE DE FRANCE
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Véritable chef d’œuvre, il constitue aussi la première œuvre de haute joaillerie française mais
               il est aussi la synthèse des joyaux de la  Couronne tels qu’ils ont été transmis depuis leur
               origine.
               La Toison d’or est volée lors du sac de l’hôtel du Garde-Meuble entre les 11 et 16 septembre
               1792 et malgré diverses recherches, cette Toison d’or n’a pas encore été retrouvée.
               Au milieu des années 1980, Horovitz, joaillier genevois, acquiert une gouache en noir et blanc
               la représentant. Cette peinture a servi de base pour reconstituer le bijou qui a été présenté
               en 2010 par Horovitz et François Farges, professeur au Muséum national d'histoire naturelle
               de Paris, après trois ans d’un complexe travail au sein des archives et dans divers ateliers à
               travers le monde. Elle se trouve aujourd'hui à Genève où elle a été réalisée.




               Certes, Le Régent fut serti sur la couronne royale, puis Marie-Antoinette aima le porter, mais
               ni  le  roi  ni  la  reine  n’eurent  le  goût  pour  les  parures  de  grande  dimension.
               Les  modes  lancées  par  Marie-Antoinette,  réputée  frivole,  furent  surtout  champêtres  et
               fleuries (Réf. Hameau de la Reine à Versailles), même si sa réputation s’est effondrée suite à
               la fameuse ‘‘affaire du collier’’ de la reine (cf. encart ci-dessous).
























































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