Page 6 - LES OEUVRES D'ARCABAS A LA SALETTE
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Au bas du tableau :
               Dans la prédelle de gauche : Marie, sortie de la salle du repas de noces, descendue à la cave,
               se retrouve avec les domestiques, pour leur dire :’’Tout ce qu’il vous dira, faites-le’’ ; confiante
               les mains ouvertes pour accueillir ce qui doit advenir, elle anticipe le miracle de Jésus.
               Dans la prédelle du milieu : des jeunes serviteurs remplissent des jarres d’eau, cette eau que
               Jésus changea en vin.
               Dans la troisième prédelle : à droite, derrière le maître de service les personnes qui n’ont rien
               vu, ni du vin qui manquait ni de la joie du vin nouveau ; un petit garçon regarde la scène avec
               curiosité.
               Cette troisième prédelle montre l’intendant de service contrôlant le
               vin nouveau, ses joues se gonflent pour donner son avis !
               Le troisième œil sur le visage de la mariée est le privilège du peintre,
               il est nécessaire :
               Arcabas a raconté  : ‘‘Qu’il avait parfois l’impression qu’un ange était
               assis à ses côtés. Cela le rendait concentré et absorbé par son travail.
               Parfois l’ange le quittait, alors il était presque sûr que quelque chose
               allait de travers. Dans pareil cas , il abandonnait ses pinceaux pour
               les reprendre un peu plus tard, et l’ange était de nouveau là.’’

               Dans la nef latérale gauche, le mystère du Calvaire, la Déploration
               Image bouleversante : Jésus sur la Croix, la tête inclinée rend son dernier souffle.

               Une banderole reprend ses dernières paroles à saint Jean : ‘‘Femme voici ton fils !...Voici ta
               mère !’’.
               La colonne de nuée au-dessus du supplicié de droite, le bon larron, symbolisant la présence
               de Dieu, de même la croix d’or sur son côté signifie que sa souffrance a été absorbée dans la
               vie nouvelle de Jésus.

               Une surface dorée s’étale aux pieds du Crucifié, et se reflète sur la croix. ‘‘Un passage s’est
               ouvert, marqué par l’ombre de la croix, donc la souffrance continue, mais transfigurée d’une
               lumière divine de résurrection’’, nous dit le peintre.

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