Page 32 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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Ap s le o flit, o ga de a l’i age
populaire et bienveillante du vaguemestre.
Son attitude durant la guerre se résume en
une devise : "faire passer le courrier", quel
u’e soit le p i .
Pe da t les o e ts d’a al ie, les
soldats s’o upe t. L’é itu e d’a o d, les
lettres aux proches sont très nombreuses,
mais il faut mesurer ces mots pour ne pas
eff a e . Les soldats s’i ui te t de l’ tat des
récoltes ou des résultats scolaires de leurs
e fa ts…
Ce courrier est surveillé pour garder
se ets, les pla s de ataille, les a œuv es lo s des offe sives, les positio s des gi e ts et des
armées. Il faut intercepter tout ce qui peut être préjudiciable "aux intérêts de la défense nationale".
E 9 s’i stalle t les p e i es o issio s ilitai es de o t ôle postal. O s’i t esse
désormais aux opinions et au défaitisme et on contrôle surtout le moral du soldat.
Mais la censure a un impact très limité au vu de la masse de courrier à lire : seuls 2 % à 4 % du
ou ie p ove a t du f o t so t o t ôl s ha ue jou pa des le teu s sous l’auto it ilitai e et
non postale.
Les a ai es de gue e, l’aut e fa ille des soldats
Différentes initiatives, privées ou officielles, fournissent au soldat, une correspondante, une
a ai e de gue e , pou ue les soldats e li atai es, 'a a t pas de lie ave des p o hes,
t ouve t du o fo t et du soutie . La de a de d passe de t s loi l’off e ! Pas d’âge pou t e
marraine, il suffit de savoir écrire et de plus
le p ivil ge d’avoi u e a ai e ’est pas Les marraines de guerre
uniquement réservé aux plus lettrés.
Les marraines de guerre voient le jour en 1915
Elles envoient des colis aux soldats avec la création le 11 janvier de la première
avec vêtements, nourriture ou du tabac et association des marraines de guerre par
rencontrent aussi certains d'eux pendant Marguerite De Lens: « La Famille du Soldat » qui
leur permission.
bénéficie notamment du soutien de la publicité
gratuite du journal « L'Écho de Paris ».
Par la suite, une autre association voit le jour :
« Mon Soldat », soutenue par Alexandre
Millerand, ministre de la guerre.
Les maraines de guerre sont le réceptacle des
pei es, des joies et ise t ai si l’isole e t
exclusivement masculin dans lequel vivent les
soldats. Les marraines sont issues de toutes les
classes sociales.
Les plus méritantes reçoivent un diplôme.