Page 36 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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L’e ploi pa ti ulie des hie s de t ait d’Alaska pa les t oupes alpi es da s les Vosges à pa ti de
1915 connaît un grand succès.
Ces chiens sont dressés, comme ils ont
odorat extraordinaire, ils sont utilisés pour
détecter les attaques au gaz. Quand le chien
commençait à aboyer les poilus
comprenaient que les Allemands attaquaient
aux gaz tout le monde mettait son masque à
gaz, le chien y compris.
Chien sanitaire et patriote
Les masques à gaz ont été adaptés pour toutes
les races de chien. Pouvaient-ils haleter en courant
ave u tel appa eillage, o peut s’i te oge !
Certains chiens deviennent les mascottes des
régiments et sont tellement appréciés des soldats
que ceux-ci peuvent se priver pour nourrir leur animal.
Le chien sert pour les transmissions : il est
habitué à se déplacer de la tranchée de son
maitre- hie jus u’ au Qua tie g al, à
l’a i e où il po te les essages.
Plusieurs chiens seront décorés ou honorés
comme Satan, un chien qui sera porteur
d'un message au fort français de Thiaumont,
pendant la bataille de Verdun, pour
demander à la garnison encerclée par les
Allemands de tenir encore une journée, le
temps que les renforts arrivent ; il sera
blessé dans sa mission.
Le plus célèbre est Stubby (croisement de
Fox terrier et Pitt Bull) qui servit dans le
102 ème gi e t d’i fa te ie de la ème division d'infanterie américaine. Il fut le chien le plus décoré
de la guerre, obtenant même le grade de sergent ; il ite u’o a o te so histoi e at pi ue
(cf. encart). Sans doute serait-il classé chien dangereux de nos jours !
Le chien est parfois
associé au poilu sur les
monuments aux morts
comme à Sainte
Menehould (Marne).
La photo de gauche
montre un chien
amenant sur le front un
pigeon soldat, également
objet de toutes les
attentions.
Exposés aux mêmes dangers et risques que les hommes, certains ont
été décorés comme des soldats. Ce fut le cas du célèbre Vaillant,
dernier pigeon du fort de Vaux, lâché le 4 juin 1916 à 11h30 pour
apporter à Verdun un ultime message du commandant Raynal. Il eut