Page 12 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                   Tout  au  long  du  boyau  des  points  fortifiés  sont  installés ;  ils  servent  à  ralentir  les  éventuels
               assaillants qui emprunteraient le boyau.
                 -   Les tranchées d'appui dites " tranchées de seconde et de troisièmes ligne " points d'appui et
                     de ravitaillement à la tranchée de tir.
                   A 100 mètres environ en arrière se trouve la tranchée d'appui de seconde ligne. Elle est parallèle
               à la tranchée de première ligne et y est reliée par les boyaux de communication. Le plus souvent, elle
               a le même tracé en traverses ou en traverses tournantes.
                   La tranchée a plusieurs fonctions :
                      o  Appui à la première ligne,
                      o  Repli si la première ligne devient intenable,
                      o  Lieu de rassemblement lors d'une offensive,
                      o  Lieu de repos pour les hommes, de poste de commandement et de poste de secours.
                   Cette  tranchée  est  donc  aménagée  avec  des  abris  volumineux  et  robustes,  recouverts  d'un
               minimum de 6 mètres de terre ; ils possèdent 2 sorties et leurs parois sont bétonnées. De tels abris
                                                                            sont  capables  de  résister  aux
                                                                            obus de gros calibres tels que les
                                                                            380 et 420 mm.
                                                                            Le poste de commandement est
                                                                            équipé  de  lignes  téléphoniques
                                                                            et de pigeons voyageurs.
                                                                            Le  poste  de  secours  dispose
                                                                            d'équipements  permettant  les
                                                                            opérations  d'urgence  et  la
                                                                            réalisation des premiers soins en
                                      Abri bétonné
                                                                            attendant  de  l'évacuation  des
                                                                            blessés vers l'arrière.
                                                                            La  tranchée  est  renforcée  de
               mortiers de tranchées, les " crapouillots ".
                   Dans certains cas, le dispositif est renforcé d'une troisième ligne. Elle sert alors de tranchée de
               ravitaillement avec des entreposages de munitions, de matériels et de provisions. Elle accueille les
               blessés et les dirigent vers les relais d'ambulances. Elle sert aussi de lieu de repos pour les hommes.
                   Le  o  a ’s la d, s pa e les lig es de t a  h es e  e ies. Il est la ge d’e vi o     à       t es,
               est  hérissé  de  barbelés,  de  pieux  qui  freinent  la  progression  des  soldats  qui  peuvent  même  s'y
               emmêler ;  ’est la zo e où de t  s  o   eu  soldats  eu e t pa fois ap  s u e lo gue ago ie.

                   4.   D s  9  , la gue  e de positio  ou de t a  h es est l’affai e de tous
                   De nombreux combattants ont décrit leur vie dans les tranchées ; ils sont majoritairement des
               appel s souff a t de l’a se  e de leu s p o hes et s’effo ça t de  ai te i  des lie s pa  l’e voi de
               lett es  ou  d’o jets.  D s  juillet,  l’Etat-Major  français  conscient  de  la  démoralisation  qui  gagne  les
               combattants établit un système de permission (7 jours tous les 6 mois).
                   Ainsi un appelé de Haute Garonne insiste dans ses lettres sur la promiscuité avec les morts, la
               guerre souterraine avec la pose des mines sous les premières lignes ennemies. Son désir de rejoindre
               les  it ailleu s e  juillet t  oig e de l’i  galit  des  o  atta ts fa e au da ge , les fa tassi s so t
               les plus e pos s. Il  eu t le   o to  e      e  Cha pag e, tou h  pa  u    lat d’o us
                   Il écrit le     a s     , à sa sœu  : « Le secteur que nous occupons est le plus mauvais de tout le
               front. On a essayé ici de percer, aussi y a  –t-il eu des pertes terribles. Le 81 ème  RI y a laissé 1182
               ho  es. J’ai vu u  v ai  ha p de  ataille, jo  h   de  adav es  ui pou  isse t et e peste t l’ai .
               D’i i, de là, o  voit u    as, u e ja  e  ui so te t de te  e. Si o    euse, la pio he f appe da s du
               li ge pou  i. O  sait  e  ue  ’est ; o  s’a   te. Le soi   ua d il fait  haud, l’ai  est e pest  ».
                   Le 7 juin 1915 : « Pour combattre la mauvaise odeur et les mouches vertes, on arrose la tranchée
               ave  du l sol, au  o e  d’u  pulv  isateu . Ai si les poilus de l’Aude et de l’H  ault peuve t avoi
               l’illusio  de sulfate  leu s vig es… ».
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