Page 5 - CONFERENCE HISTOIRE GASTRONOMIE FRANCAISE 25 FEVRIER 2017
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Su es a tes, ie a t ou li ,
les richesses maritimes
fondamentales pour les régions de
la Provence et de la Bretagne sont
illustrées ici.
La carte Bourguignon de 1929 est
la plus complète car elle associe un
terroir à une production agricole
ou culinaire.
On est alors dans cette explication
purement géographique, la France
entretiendrait ce lien si fort avec la
gast o o ie pa e u elle a t
bénie des dieux !
A noter que si l o o se ve la a te
de l Italie, voi e d aut es pa s, il y a
également de nombreux produits
sur les territoires.
La o e e pli atio est pas
forcément celle-ci pour les
historiens, même si la Nature a été
un facteur favorisant.
Fo e est de o state u o peut
être taxé de chauvinisme
nationaliste à tant vanter les
mérites gastronomiques de la
France, mais alors comment la
France est-elle regardée à
l Et a ge ?
En mai 1948, le magazine
américain Holiday, destiné aux
touristes (photo de gauche) met
Pa is à l affi he car pour les
Américains, Paris est la France !
On y voit les monuments parisiens
emblématiques, mais la
gast o o ie est pas ou li e… Le
chef tient une petite grenouille
bleue ; les Français sont des
mangeurs de grenouilles.
Le cinéma hollywoodien de la même époque a figé un
stéréotype de la France lié à la gastronomie.
Que retrouve-t-o da s l affi he de la comédie musicale,
Un Américain à Paris avec Gene Kelly (cf. photo de droite) : la tour
Eiffel et un produit gastronomique, le champagne !
En 1954, le cinéaste Billy Wilder – qui fuyant le Nazisme a vécu
trois ans en France ava t de s ta li au Etats-Unis – réalise
Sabrina avec Audrey Hepburn. Son héroïne, fille de la bonne
bourgeoise américaine est envoyée en France, tout à la fois pour la
guérir d u amour impossible et lui donner un métier. Où son père
l e voie-t-il ? à la Sorbonne ? non, son père envoie Sabrina à l E ole
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