Page 18 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                   Les  a tes postales a o de t pou   ue les soldats  oie t  ue l’a  i  e  e les ou lie pas : « allée
               du bonheur des poilus » -  ui est de  et ou e  sa fe  e. Da s le  iel le soleil lui dit e   li  d’œil
               « Sois vainqueur et la lumière reviendra... ». Ce sont pour la plupart des hommes jeunes, il ne faut
               pas écarter la frustration sexuelle dont se font écho de nombreuses chansons dont la plus connue est
               « La Madelon ».



































                   Autres  cartes  postales  aux  allusions  grivoises  qui  font  rire  les  soldats  et  qui  montrent  leurs
               frustrations érotiques.
                   Il  est  à  souligner  que  la  guerre  de  1914  a  été  grande  consommatrice  de  munitions,  il  a  fallu
               fa  i ue   des   illio s  d’o us  faits  pa   les  fe  es   o   e    o pte  u   total  de     .     fe  es
               « munitionnettes » en France).
                   Le souci de sa famille, le soldat souff e de sa oi  sa fe  e effe tua t u  t a ail d’ho  e et de
               bête de somme, alo s  ue lo s u’il  tait  l  e o  lui a p o is u e gue  e  ou te et jo euse !
                   Un soldat au front gagne environ 3 francs par jour de tranchée, soit 7 euros actuels, sa famille
               devra automatiquement se restreindre et les femmes travailler dur.
                   À l’a  i  e, les fe  es, de toutes les  lasses so iales,  oie t aussi leu   ie  oule e s e pa  la
               guerre. À la ville comme à la campagne, elles prennent la place de leurs maris ou de leur fils partis au
                o  at.  Mais  poi t  d’ galit   pou   elles  -  en  1914-1918  une  femme  qui  remplace  un  homme  ne
               gag e, à t a ail  gal,  ue la  oiti  du salai e de l’ho  e.
                   Pourquoi cette injustice peut-o  s’i te  oge  ? Sans doute parce que la guerre a couté très cher à
               l’Etat français qui a multiplié les emprunts.

















                                                                     Les femmes remplacent les chevaux
                                                                         réquisitionnés par l'Armée
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