Page 21 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                      e   p e ie   d’où  l’i po ta  e  de  po te   u    as ue ;  le  casque  Adrian  a été  fabriqué  dans
                      l’u ge  e.  Le  poids  de  l’  uipe e t  de ie t  u   alli ,  il  a o ti a  les    lats  des  o us.  Les
                      mortiers  allemands  sont  appelés  familièrement  des  marmites  car  les  obus  sifflent  en
                      tombant.
                   -   Lors des rafales de balles de mitrailleuses allemandes, surnommées les frelons, en raison de
                      leur  bruit  (tac,  tac,  tac),  elles  atteignent  la  poitrine  des  soldats.  Ceux-ci  ont  appris  à
                      reconnaitre leur bruit :  elle  ui siffle,  e vous tue a pas, elle est d jà de  i  e soi, o   ’e te d
                      pas celle qui tue. Aussi les anciens ont-ils p is l’ha itude de plo ge  da s la t a  h e  e  ui
                       ’est pas le  as des jeu es  e  ues  ui so t tu es da s les si  p e ie s  ois. La su  ie des
                      p e ie s  ois est  apitale, do  e l’e p  ie  e de la gue  e et pe  et sa p op e su  ie.
                   L’at osph  e des  o  ats a  t  d   ite pa  des a tistes et des    i ai s de   tie   ui o t  oulu
               témoigner pour le devoir de mémoire.
                                           Dans  cette  guerre  de  tranchées,  les  offensives  sont de  plus  en  plus
                                            eu t i  es, les a  es i effi a es à pe  e  le f o t,  ’est pou  uoi les
                                           belligérants ont fait appel aux inventions des ingénieurs.
                                           C’est ai si  u’e  a  o auti ue, o   et au poi t le ti  à t a e s l’h li e
                                           de l’a io . Da s les p e ie s  o  ats a  ie s, la  it ailleuse  tait au-
                                           dessus de l’h li e, le pilote de ait lâ he  le  a  he, se  ett e de out
                                           su  so  si ge pou  ti e …des   ais a  o ates !
                                              -   Lors des attaques chimiques
                                           Au début du conflit, les autorités militaires se montrent soucieuses de
                                           ne  pas  contrevenir  aux  conventions  de  la  Haye.  Néanmoins,
                                           l’e lise e t  da s  u e  gue  e  lo gue  pousse  les  États-majors  à
                                            e he  he  de  ou eau   o e s de  ela  e  l’offe si e.
                                           Tout change avec la première attaque au gaz moutarde lancée le 22
                                           a  il      pa  les Alle a ds,  o t e la  ille  elge d’Yp es  ui a  ite
                                           des troupes coloniales françaises et des unités canadiennes.
                   Ce gaz appel   p  ite ou gaz  outa de, est odo a t et peu  olatil. Il  o tie t de l’a ide  ui peut
                                                           rendre  aveugle  si  les  yeux  ne  sont  pas  protégés,
                                                           inhalé, il liquéfie les poumons diminuant fortement
                                                           la   apa it    espi atoi e.  Les  effets  de  l’ p  ite   e
                                                           sont  pas  immédiats  mais  apparaissent  quelques
                                                           heu es ap  s l’e positio . Cet effet à  eta de e t
                                                           p o o ue  l’a goisse  des  soldats  ap  s   ha ue
                                                           attaque au gaz.
                                                           Le  lancement  de  la  «  guerre  des  gaz  »
                                                           s’a  o pag e     d’i  o atio s   te h ologi ues
                                                           destinées à perfectionner les nouvelles armes ; les
                                                           obus  remplacent  ainsi  les  fûts,  affranchissant  la
                         Compresse de premier type         dissémination des gaz des contraintes climatiques.
                                           La  ou se à l’a  e e t  hi i ue passe  gale e t pa  u e «  ou se à
                                           la  to i it   »  a e   l’e ploi  de   ou elles  su sta  es.  Du   hlo e,  o
                                           passe  au  phosg  e  puis  au  disphog  e,  à  l’ p  ite  la     pa   les
                                           Alle a ds da s les o us «   oi  jau e », puis au   a u e d’h d og  e
                                           dont la toxicité est immédiate. P  s de    fa illes d’age ts  hi i ues
                                           ont été testées et produites entre 1915 et 1918 !
                                           O   esti e   u'e  i o      %  des   o ts  e  egist  s  su   l’e se  le  du
                                           front sont dues aux gaz.
                                           Néanmoins, on compte un million de décès causés après-guerre par
                                           des lésions respiratoires  conséquentes aux gazages ; les populations
                                           civiles vivant à proximité des tranchées ou travaillant dans les usines
                                           de p odu tio  de gaz  ’o t pas  t   pa g  es.
                                           Avec les gaz est apparue la nécessité de se protéger avec les premiers
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