Page 17 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                   Erich Maria Remarque écrit dans son roman « A l’Ouest,  ie  de  ouveau » paru en 1929, que le
               rat est u  a i al  ou ageu   ui  ’a pas peu ,  ui atta ue su tout  ua d les soldats so t e do  is.
                   Les rats envahissaient les tranchées pour se nourrir en mangeant les rations des soldats sans
                                                         parler bien sûr des cadavres.
                                                            Autre remarque sur le mot poilu :
                                                         Une version populaire de sa signification prétend que
                                                         le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du fait
                                                         des conditions de vie des soldats dans les tranchées.
                                                         Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour
                                                         à l’a  i  e, pa aissaie t tous « poilus ». Cette  e sio
                                                         ne  peut  trouver  de  fondements  que  dans  les  débuts
                                                         de  la  guerre,  car  dès  lors  que  les  gaz  ont  fait  leur
                                                         apparition, les masques à gaz ont banni la barbe des
               Cloches grillagées, protections contre les rats

               visages des soldats ainsi que du règlement
               militaire !
                   Côtoyer la mort au quotidien, la rend
               fa ili  e  et  la   ie  s’o ga ise  autou
               presque  avec  indifférence.  La  photo
               ci-contre montre des soldats mangeant sur
               un  cercueil ;  y-avait-il  un  corps  à
               l’i t  ieu  ?
                   L'intensité  de  la  guere  est  telle  que
               10 % des soldats sont tués. Le niveau de pertes additionnant les morts et les blessés atteint 56 %.
                   Les  services  de  santé  sont  primitifs  et  les  antibiotiques  n'existent  pas  encore.  Des  blessures
               relativement légères peuvent provoquer la mort si elles s'infectent ou si la gangrène s'installe. Les
                                                 éclats d'obus multiplient les risques d'infection en souillant la
                                                 plaie.  Le  souffle  des  explosions  provoque  souvent  des
                                                 blessures.
                                                    Lutter  contre  le  froid  dans  les  tranchées :  la  photo  de
                                                 gauche illustre ce quotidien ; le soldat mange sa gamelle dans
                                                 la tranchée, ses pieds sont protégés contre le froid  a   ’est pa
                                                 les pieds  u’o  a le plus f oid !
                                                 On observe la banquette de tir surmontée de sacs de terre, à













               gauche ;  seule  la  tête  du  tireur
               dépassait !
                   L’e fe ,   ’est  d’ t e   o fi
               entre hommes, d’ t e p i   de sa
               femme, de sa fiancée.
                   La photo de droite est truffée
               de  jeux  de  mots  sur  les  craintes
               du soldat :
                   Le cornillet  à gau he  ou la peu  d’ t e t o p  pa  sa fe  e pe da t  u’il est à la gue  e, le
               Mont Blond, Mont Haut, la Fausse Froide, Perds-Toi, le T to ….
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