Page 15 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                   Risquer sa vie pour le ravitaillement : « Les hommes-soupes, trois par escouade, mettent une
               nuit entière pour aller chercher viande, pain, vin. Ils rentrent au petit jour, faisant les derniers cent
                 t es sous les  alles des  it ailleuses des ti eu s d’ lite e  e is. » E t ait de l’A go  aute - Journal
                                                  des tranchées.
                                                  E t e  les   a ti es   oula tes,  e    et ait  du  f o t,  à  l’a  i  de
                                                  l’a tille ie e  e ie et les p e i  es lig es, il   a sou e t   à
                                                  kilomètres à parcourir pour les hommes de corvées. Ils sont
                                                  harnachés  tels  des  baudets,  porteurs  de  gamelles  et  de
                                                  bidons,  ils  se  faufilent  dans  les  boyaux  en  zigzag  avant  de
                                                  rapporter,  croulant  sous  le  poids  de  leur  chargement,
                                                  nourriture,  « jus »  et  pinard.  Les  soldats  mangent  presque
                                                  toujours froid.
                                                  Les corvées les plus harassantes concernent les équipements
                                                    ouleau  de  a  el s, pi uets,  aisses de  u itio s, sa s… ,
                                                  lourds  et  peu  maniables,  les  plus  risquées  consistent  à
                                                  installer des barbelés entre les lignes de front ou à creuser de
                   Ravitaillement des tranchées   nouvelles tranchées.

                   Ne pas pouvoir se pouvoir se laver, la photo
               ci-contre montre des soldats se tremper les pieds
               da s l’eau   oupie d’u  t ou d’o us. Ils so t loi
               des t a  h es alle a des si o  ils  ’au aie t pas
               pris le risque de poser leurs chaussures.
                   Lo s ue les  ido s d’eau so t  ides, il faut se
               d   ouille , alo s o  puise da s  es t ous d’o us,
               on ajoute à cette eau stagnante quelques gouttes
               d’al ool de Ri  l s pou   as ue  l’odeu  f tide…
                   Pou  le poilu, l’eau est p   ieuse - elle met des
               heu es à a  i e  de l’a  i  e da s des  ido s -alors
               il préfère la garder pour boire plutôt que se laver.
                   Peut-être est- e e  pa tie pou   ela  u’o  les        Lavoir dans un trou d'obus
               a  appelé  des  poilus  car  pour  se  laver  la  barbe  il
               faut  eau oup d’eau !
                   S’ pouille   les  poux
               dits  « les  totos »,  fléaux
               de la guerre - dont les plus
               méchants ont, paraît-il une
               tête  rouge  –  Une  fois
               attrapés, ils sont mis dans
               un  couvercle  de  boite  de
               cirage   de   chaussures
                o sessio   de  l’a   e
               chauffé  à  la  bougie  pour
               griller  les  poux !  Sans
               doute    était-ce   pour
               s’assu e    u’ils   taie t
               bien morts car les poux se
               mettaient  toujours  dans                      Séance d'épouillage de poux
               les  endroits  difficiles  à
               atteindre, comme les aisselles et les faisaient bien souffrir.
                   A  savoir  que  certains  soldats  sont  tellement  infestés  que  leur  chemise  ondule  sous  les
                ou e e ts  des  pou   et  il  faut  les    a ue   à  l’a  i  e  da s  les  hôpitau   de   a pag e  pou   les
               épouiller correctement !
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