Page 22 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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                 as ues   ui  ’ taie t e  fait  ue des  aillo s. E      , les soldats  ’o t e  o e  ue des lu ettes
               et des ta po s à s’appli ue  su  la  ou he - la taille des tampons est augmentée à la dimension de
               13 par 25 centimètres et on remplace le coton par de l'étoupe, le 27 mai 1915. La fabrication débute
               alors et le nouvel appareil est appelé compresse.
                   Les masques à gaz ont constamment évolués tout au long du conflit, pour suivre les continuelles
               innovations des toxiques utilisés sur le champ de bataille. Des masques étaient également conçus
               pou  les  he au ,  ui t a taie t, e  o e à l’ po ue, les  a o s.
                   Sur le front, il est impossible au soldat de savoir si la protection a été efficace ou appliquée à
               te ps.  L’ad e sai e   ’au ait-il  pas  mis  au  point  un  gaz  nouveau  contre  lequel  le  masque  est
               inefficace ? Cha ue  ou elle odeu ,  ha ue  ou elle se satio  de ie t sou  e d’a goisse et    e
               de  te  eu   pa  e   u’ils  i flige t  u e   o t  totale e t   ou elle,  à  la uelle   ie  e t  s’ajoute
               l’i  o fo t du po t du  as ue et le se ti e t d’isole e t  ui l’a  o pag e.
                   -   Lors des attaques aux obus incendiaires
                   Ce  type  de  munition  contient  un  composé  qui  brûle  et  provoque  des  incendies  rapidement ;
               il e iste pou  diff  e ts  ali  es de  alles et d’o us , des roquettes, et des
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               bombes. Les balles incendiaires sont utilisées la première fois lors de la
               guerre de 1914-1918. Elles contiennent des petits bouts de tissu imbibés
               de phosphore qui tombent sur les soldats qui se voient couverts de tissu
               en flammes ce qui provoque une forte panique (cf. plus tard la guerre du
               Vietnam).
                   Co  att e da s les t a  h es, l’e fe  des  a  el s o  ip  se ts
                   Les  o  ats so t plus  a es  ue  e  ue l’o  pe se g    ale e t, le
               poilu passe sa  ie à atte d e. Il  e s’e  plai t pas. Les offe si es so t e
               th o ie u  se  et  ais la fo te  o  e t atio  d’ho  es et de  at  iels  e
               laisse t au u  doute, ai si les F a çais  taie t p   e us de l’atta ue su
               Verdun par les observateurs aériens ayant repéré la pose de nombreuses
               voies ferrées de type Decauville                                         Obus incendiaire
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                   Les  soldats  reçoivent  des  munitions  et  du  monte-en-ligne,  puis  se
               regroupent devant les échelles. Les hommes du génie leur ont ouvert des centaines de passages dans
               les  a  el s. La peu  est là a e  le se ti e t d’i justi e pou  les pla  u s et les galo  a ds.
                   Lo s d’u e offe si e, les soldats doi e t do  e  l’assaut e  so ta t de la t a  h e pou  se di ige
               sur  la  première  ligne  ennemie.  L’atte te  p    da t  l’atta ue  est  pa ti uli  e e t  a goissa te,
                o  e l’atteste  et e t ait du jou  al de t a  h e, L’A go  aute :
                   « A  uato ze heu es, la t oisi  e se tio  de la  i  ui  e  o pag ie atta ue a la  a  i ade. … Je
                ega de e  o e  a  o t e…  uato ze heu es, p es ue. Le se ge t Lai   ui  o  a de le petit g oupe
               d’atta ue  a  fait  le     e  geste   ue   oi.  Nous   ega do s  e  o e…  Ci     i utes  et  u    o d  da s
               l’i  o  u. Les  ui ze ho  es de l’assaut so t là, da s le  o au, ils pa aisse t  e veu . Ils  ega de t à
               d oite et à gau he ave  u e so te d’i  ui tude a i ale…
                   «    Au  o e t de l’atta ue, les soldats so te t de la t a  h e e   o ta t à u e   helle  u’ils o t
               nommée « échafaud ». Les mitrailleuses ennemies font des ravages, fauchant les hommes les uns
               ap  s les aut es… ».
                   U  aut e e t ait d’u  jou  al de t a  h e data t du    o to  e     , do  e u  ape çu te  ifia t
               de  e  u’ tait l’assaut :
                   « La fusillade crépite là-bas devant nous. Les mitrailleuses dévident leurs rubans de mort. Tac, tac,
               tac, tac. Nous rejoignons les camarades, mais, horreur, nous nous heurtons à une barrière de fils de
               fer  barbelés  intacte  et  profonde  de  plus  de  trente  mètres.  Pendant  ce  temps,  les  mitrailleuses


               3  Un obus est un projectile (tiré par un canon), creux, de forme cylindrique terminé par un cône, rempli de
               matière explosive. Il existe des obus perforants, à billes, à gaz et incendiaires.
               4  Che i  de fe  l ge , pos  pa  l’a   e da s la zo e du f o t pou  fa ilite  le t a spo t du  at  iel. A l’o  asio
               de la p  pa atio  d’u e offe si e, le g  ie  ultiplie la pose des  oies de  ,    t e de la geu  da s la   gio  de
               l’atta ue. Les  ago  ets pou aie t  t e ti  s pa  des  he au  ou pa  de petites lo o oti es, d sig  es  o  e
               les « Decauville ».
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