Page 14 - GEAH - LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ISSUE CONFERENCE DU 27 FEVRIER 2016
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               uniformes peu adaptés, la barbe glacée par leur respiration ! Heu euse e t, il   a l’a  i soute  ai  où
               il fait 3 à 4°.
               Vivre dans les tranchées : les soldats vivent sous terre, entassés, en moyenne deux semaines au bout
                                                                     des uelles ils pa te t à l’a  i  e au  epos
                                                                     ; il leur faut donc résister aux obus  - ceux
                                                                     de  la  guerre  de  14  sont  incapables  de
                                                                     détruire  au-delà  de  7  à  8  mètres  de
                                                                     profondeur.
                                                                     Qui dit vivre sous terre, dit obscurité, dit
                                                                     odeur  de  terre,  dit  un  air  quasi
                                                                     i  espi a le et lou d  ie   u’il   ait d jà
                                                                     des  pompes  pour  aérer ;  néanmoins,
                     Pla  et  oupe d’u e t a  h e de p e i  e lig e :    ua d il  ’  a pas de  o  at les soldats
                       Lieu de vie des soldats et postes de guetteur   préfèrent  vivre  dans  la  tranchée.  Les
                                                                     escaliers sont souvent très raides mais la
                                                                     plupart  du  temps  les  soldats  sont  des
                                                                     hommes jeunes !
                                                                     Le  guetteu    ’est   u’à      -  100  ou  200
                                                                       t es de l’e  e i, les aut es joue t au
                                                                      a tes  et  lo s  d’atta ues  se    fugie t
                                                                     dans  des  petits  abris  pour  se  protéger
                                                                     des   lats d’o us.
                                                                     Les soldats exercent tous les métiers, le
                                                                     système « D » règne :  e  ue l’u   e peut
                                                                     pas fai e, l’aut e le sait et su tout il faut
                                                                     palier         les         problèmes
                                                                     d’app ovisio  e e t.  Tous  les   tats,
                                                                     toutes  les  corporations  sont  présents
                                                                     parmi les soldats.



                   Les  cuisines  sont  proches  des         Un provisoire qui durera quatre ans
               parcs  à  bestiaux.  Pour  nourrir  des   " Chez  nous,  la  terre  nue  où  l'on  se  cachait  comme
               milliers  de  soldats  les  vaches   l'on pouvait ; chez les Allemands, du ciment à profusion. "
               arrivent  vivantes,  sur  leurs  pieds   Si  les  tranchées  françaises  sont  moins  bien
               jus u’à l’e  los p o he du   gi e t   o ga is es  ue  elles de l’e  e i  ’est d’a o d e   aiso
               –  pour  nourrir  1200  soldats  il  faut
                                                    de l’e t te e t do t i ai e de l’Etat-Major.
               abattre une vingtaine de bêtes par      Refusa t  d’ad ett e   ue  la  gue  e  est  pa tie  pou
               jour   -,   ce   qui   faisait   dire   du e ,  il   ai tie t  l’illusio   d’u e  pe   e  p o hai e  du
               ironiquement  aux  soldats « il   ’   a
                                                    front  allemand :  « La  protection  à  rechercher  contre  les
               pas que nous qui montons au casse-   p oje tiles   e  doit  e   au u    as  di i ue   l’esp it
               pipe » !                             d’offe sive  de   ot e  i fa te ie   i  e t ave   so   aptitude
                   Les  cuisines  roulantes  sont   au mouvement. »
               installées  sur  des  sortes  de
                                                       Il faut atte d e fi       pou   u’u   a uel su  « les
               charrettes  en  acier,  leur  foyer   travaux de campagne » soit distribué à toutes les armes.
               alimenté  au  bois  ne  doit  jamais
               s’ tei d e  pou   ali e te   e   eau    Dépourvus  de  tout,  devant  faire  venir  matériaux  et
               chaude   et   pour   nourrir   les   outils  de  l’a  i  e,  les  poilus  se  jette t  alo s  da s  la
               régiments   (voir   photo   page     consolidation  de  leurs  positions,  sûrs  que  ces  boyaux
               précédente).                         enchevêtrés ne sont que provisoires !
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