Page 13 - CONFERENCE ''VAUBAN, VISIONNAIRE ET HUMANISTE'' PAR JEAN-MARIE ROUECHE
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art » les différentes méthodes pour conduire les attaques d'une place. Toutes les idées fortes de
Vau a so t d jà o es, à tel poi t u’il e ep e d i e te so des passages e tie s da s
son traité de 1704.
Le Traité de l'attaque des places
Pou l’i st u tio du du de Bou gog e et pa u e app o he s ie tifi ue, Vau a o çoit u e
nouvelle méthode pou s’e pa e des villes fo tifi es et de leu itadelle. Il atio alise et a lio e
les p o d s plus a ie s pa u e ise e œuv e aiso e et s st ati ue ui volutio e l’a t
de la gue e. Vau a d fi it sa p op e thode d’atta ue d'u e pla e avec des planches illustrées
de toute eaut et d’u e p isio i ouïe. Le do u e t fi al de p e d le tit e de « Traité de
l'attaque des places ». Il est d'abord beaucoup plus volumineux. L'exemplaire remis au duc de
Bourgogne compte 623 pages manuscrites, illustrées de 31 planches aquarellées,
magnifiquement relié et doré sur tranche.
Da s so T ait , Vau a odifie l’atta ue à la Vau a u’il a pe fe tio p og essive e t. Il
i ova toute sa vie du a t, e s’i spi a t ota e t des e p ie es les plus intéressantes
o se v es à l’ t a ge . Ai si les t a h es tu ues au si ge de Ca die lui i spi e t ses «
parallèles » expérimentées pour la première fois à Maastricht qui rendirent infructueuses les
sorties des assiégés. Il conçu par la suite bien d’aut es a lio atio s telles ue « le avalie de
tranchée » permettant de dominer les ouvrages à prendre, le « tir à ricochet », culbutant
s st ati ue e t l’a tille ie des astio s et des de i-lunes assiégés, et rechercha toujours une
concentration des feux rendant impossible par leurs rythmes et leurs densités le maintien des
défenseurs sur les ouvrages attaqués. Il parvint progressivement à imposer une normalisation
totale de la p pa atio et de la o duite des t avau de si ge u’il d o posa e temps :
: L’INVESTISSEMENT
: L’INSTALLATION DE L’ARMEE DE SIEGE
3 : LES RECONNAISSANCES
: LES TRAVAUX D’APPROCHE
5 : LA PREMIERE PARALLELE
6 : LA DEUXIEME PARALLELE
: L’INSTALLATION DES BATTERIES
8 : LA TROISIEME PARALLELE
9 : LE COURONNEMENT DU CHEMIN COUVERT
10 : LA DESCENTE DU FOSSE
: LA PREPARATION DE L’ASSAUT
: L’ASSAUT
A au u o e t da s so t ait , il e pa le des phases ! C’est u e i ve tio des offi ie s du
génie au 18 siècle qui ont codifié la méthode pour faciliter son enseig e e t à l’E ole du g ie
e
de Mézières, créée en 1748.
Da s sa thode, tout est al ul afi de dui e la sista e de ’i po te uelle fo tifi atio
e jou s a i u . Il l’i augu e ave su s e au si ge de Maast i ht do t il vie t à out
en 13 jours, obtenant la victoire davantage par les pioches que par les fusils ! Ce processus
épargne de nombreuses vies humaines car Vauban est resté fidèle à sa devise : « Brûlons plus de
poudre, mais versons moins de sang ».
Puis Vau a a o de uel ues poi ts pa ti ulie s. E p e ie , il p se te l’e ploi des i es pou
fai e he et le ôle du i eu ui doit alle euse u t ou au pied de l’es a pe, sous le feu de
la défense adverse, puis y placer une charge de poudre sous le rempart afin de le faire sauter.
Ensuite, Vauban examine huit exemples de places irrégulières, pour montrer que chaque attaque
doit être pensée en fonction du terrain et des caractéristiques de la forteresse assiégée. Le traité
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